Dimanche 29 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT PIERRE ET SAINT PAUL APÔTRES 

De l’Évangile de Matthieu 16, 13-19
En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » 

 

« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Mt 16, 15
Qui suis-je et qui es-tu ?

 

Le livre du Ciel Tome 2, 28 octobre 1899
Ce matin, mon aimable Jésus est arrivé entouré de lumière. Il m’a regardée comme s’il me pénétrait entièrement, de sorte que je me suis sentie tout anéantie. Il m’a dit : « Qui suis-je et qui es-tu ? » Ces mots m’ont pénétré jusqu’à la moelle des os. Je vis la distance énorme qu’il y a entre l’infini et le fini, entre le tout et le rien. Je pouvais également voir la malice de ce rien et combien il était enfoncé dans la boue. Je vis que mon âme nageait au milieu de la pourriture, au milieu de vers et de bien d’autres choses horribles. Oh ! Mon Dieu, quel spectacle affreux ! Mon âme voulait fuir le regard du Dieu trois fois saint Mais il me retint
avec ces autres mots : « Quel est mon amour pour toi et comment m’aimes-tu en retour ? » Alors qu’à la suite de la première question, je fus effrayée et voulais fuir. Après la seconde : »Quel est mon amour pour toi ? », je me suis sentie immergée, entourée de tous côtés par son amour, prenant conscience que mon existence en résultait et que, si cet amour
prenait fin, je n’existerais plus. J’avais l’impression que les battements de mon cœur, mon intelligence et même ma respiration étaient le produit de cet amour. Je nageais en lui et, si j’avais voulu fuir, cela m’aurait été impossible car cet amour m’enveloppait totalement. Mon
propre amour m’a semblé n’être qu’une petite goutte d’eau jetée à la mer qui disparaît et ne peut plus être distinguée. Que de choses j’ai comprises, mais il serait trop long de tout dire.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Saint Pierre
[Jésus dit : ]
« Sais-tu que je suis né justement le 25 du mois de Casleu ?
– Eh ! qui sait combien de lumières ? demande Pierre, étonné.
– On ne pouvait les compter… Toutes les étoiles du ciel étaient là…
– Non ! On ne t’a pas fait fête à Nazareth ?
– Je ne suis pas né à Nazareth, mais dans une ruine, à Bethléem. Je vois que Jean a su se taire. Il est très obéissant, Jean.
– Et il n’est pas curieux. Mais moi… je le suis tellement !
Tu vas le raconter ? A ton pauvre Simon.
Autrement, comment faire pour parler de toi ?
Parfois des gens me questionnent, et je ne sais que dire…
Les autres savent comment parler. Je veux dire tes frères et Simon, Barthélemy et aussi Judas.
Et… oui, Thomas aussi sait parler… on dirait quelqu’un qui fait de la réclame au marché… pour vendre sa marchandise. Mais il arrive à parler…
Matthieu… lui aussi se débrouille bien ! Il déploie l’ancien savoir-faire dont il usait pour plumer les gens à son comptoir de gabelle, pour forcer les autres à dire : “ Tu as raison. ”
Mais moi !… Pauvre Simon, fils de Jonas !
Qu’est-ce que les poissons ont bien pu t’enseigner ? Et le lac ? Deux choses… mais qui ne servent pas : les poissons à me taire et à être constant : leur constance à échapper au filet et pour moi la constance à les y mettre.
Le lac, à être courageux et à avoir l’œil à tout.
Et la barque ? A trimer sans épargner mes muscles, à rester debout même si les eaux sont agitées et si on risque de tomber. L’œil sur l’étoile polaire, les mains fermes à la barre, force, courage, constance, attention, voilà ce que m’a enseigné ma pauvre vie… »
Jésus lui pose une main sur l’épaule et le secoue en le regardant avec affection et admiration, une véritable admiration pour cette simplicité et il dit :
« Et ça te paraît peu, Simon Pierre ?
Tu as tout ce qu’il faut pour être ma “ pierre ”.
Il n’y a rien à ajouter, rien à enlever. Tu seras le pilote éternel, Simon.
Et à celui qui viendra après toi, tu diras : “ L’œil sur l’étoile polaire : Jésus. La main ferme à la barre, force, courage, constance, attention, trimer sans relâche, avoir l’œil à tout, et savoir rester debout même sur les eaux agitées… ”
Pour ce qui est du silence… allons… les poissons ne te l’ont pas enseigné ! »
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 132.7