Jeudi 12 Juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 5, 20-26
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. » 

 

Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mt 5, 20
[…] Elle sera jugée par Dieu avec la plus sévère rigueur.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 23 février 1903
« Seigneur, pourquoi tant t’essouffler avec ce faisceau dans les bras ? » Il me répondit : « Ma fille, il s’agit des croix de la désillusion. Je les tiens toujours prêtes pour désillusionner les créatures. » Pendant qu’il disait cela, nous nous sommes trouvés au milieu de gens. Dès que Jésus béni voyait quelqu’un qui s’attachait aux créatures, Il prenait dans le faisceau la croix de la persécution et la lui donnait. Alors, en se voyant persécutée et méprisée, cette personne perdait ses illusions et comprenait ce que sont les créatures et que Dieu seul mérite d’être aimé. Si quelqu’un s’attachait aux richesses, de ce faisceau Jésus prenait la croix de la pauvreté et la lui donnait. En voyant ses richesses s’envoler en fumée et en se voyant elle même réduite à la misère, cette personne comprenait qu’ici-bas tout est fumée et que les vraies richesses sont les richesses éternelles. Par suite, son cœur s’attachait à tout ce qui est éternel. Si un autre s’attachait à l’estime de soi ou au savoir, avec beaucoup de douceur Jésus béni prenait la croix des calomnies et de la confusion et Il la lui donnait. Confuse ou calomniée, cette personne laissait, si l’on peut dire, tomber son masque et elle comprenait son néant et son être. Elle ordonnait tout son intérieur en fonction de l’ordre voulu par Dieu et non plus en fonction d’elle-même. Jésus faisait ainsi avec toutes les autres croix. Après cela, mon adorable Jésus me dit : « As-tu vu la raison pour laquelle je tiens ce faisceau de croix
dans mes bras ? Mon amour envers les créatures me contraint à porter ce faisceau tout en gardant mon regard continuellement tourné vers elles. La croix est la désillusion primordiale et la première qui juge l’œuvre des créatures. Ainsi, si la créature se soumet, la croix lui
permettra d’être épargnée du jugement de Dieu. Lorsque quelqu’un dans cette vie se soumet au jugement de la croix, cela me donne satisfaction. Mais si la créature ne se soumet pas, elle se trouvera dans l’ambiance de la seconde désillusion, celle de la mort. Elle sera jugée par
Dieu avec la plus sévère rigueur. Mais elle sera surtout jugée pour avoir échappé au jugement de la croix qui est complètement un jugement d’amour. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vois que le Père crée les âmes, par amour du Fils à qui il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh! Que c’est beau! Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de lumière, comme des joyaux globulaires; en fait, je ne suis pas capable de les décrire. C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles… Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur. Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu! Etant donné que je suis au paradis, je ne vois pas, je ne peux pas voir, à quel moment la faute originelle les tache.
Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à la fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées. Je ne vois pas ces âmes. Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité. Quel éclat a son sourire quand un saint se présente à lui ! Quelle lumière de triste miséricorde lorsqu’il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans le Royaume ! Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand il doit répudier un rebelle pour l’éternité !
C’est là que je comprends ce qu’est le paradis, et ce qui fait sa beauté, sa nature, sa lumière et son chant. Il est fait d’amour. Le paradis est amour. En lui, c’est l’amour qui crée tout. L’amour est le fondement sur lequel tout repose. L’amour est le sommet dont tout provient. Les cahiers de 1943