SAINT BARNABÉ – IL FUT DIGNE D’ÊTRE COMPTÉ PARMI LES APÔTRES
De l’Évangile de Matthieu 10, 7-13
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Mt 10, 13
Les premiers annonceurs de l’Évangile, ceux qui établirent le catholicisme à Rome, étaient mes Apôtres…
Le livre du Ciel Tome 24, 3 octobre 1928
Ma fille, si Rome a la primauté de mon Église, elle le doit à Jérusalem, parce que le commencement de la Rédemption était précisément à Jérusalem. C’est de cette patrie, dans la petite ville de Nazareth, que j’ai choisi ma Vierge Mère ; je suis moi-même né dans la petite ville de Bethléem et mes Apôtres étaient tous de ce pays. Et même si Jérusalem, avec ingratitude, n’a pas voulu me reconnaître et a rejeté le bien de la Rédemption, on ne peut nier que l’origine, le commencement, le premier peuple qui en reçut le bien venait de cette ville. Les premiers annonceurs de l’Évangile, ceux qui établirent le catholicisme à Rome, étaient mes Apôtres, tous de Jérusalem –c’est-à-dire de cette patrie. Il y aura maintenant un échange : si Jérusalem a donné à Rome la vie de la religion et par conséquent de la Rédemption, Rome donnera à Jérusalem le Royaume de la Divine Volonté. Cela est si vrai que tout comme j’ai choisi une Vierge de la petite ville de Nazareth pour la Rédemption, j’ai choisi une autre vierge dans une petite ville d’Italie appartenant à Rome, et à qui a été confiée la mission du Royaume du divin Fiat.Et comme cela doit être connu à Rome tout comme ma venue sur terre devait être connue à Jérusalem, Rome aura le grand honneur de s’acquitter envers Jérusalem pour le grand bien qu’elle en a reçu, qui est la Rédemption, en lui faisant connaître le Royaume de ma Volonté. Jérusalem se repentira alors de son ingratitude, et elle embrassera la vie de la religion qu’elle a donnée à Rome ; et, reconnaissante, elle recevra de Rome la vie du grand don du Royaume de ma Divine Volonté. Et non seulement Jérusalem, mais toutes les autres nations recevront de Rome le grand don du Royaume de mon Fiat, ses premiers annonceurs, son Évangile tout rempli de paix, de bonheur et de restauration de la création de l’homme.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Il y a quelque chose d’encore plus grand qu’un miracle et qui convainc également les foules, avec plus de profondeur et de durée : une vie sainte. Mais vous en êtes encore loin et toi, Judas, plus que les autres. Mais laissez-moi parler, car c’est une longue instruction. Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le Nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée. Tome 4 – ch 265.4