En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Vous êtes la lumière du monde. Mt 5, 14
Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière ;
Le livre du Ciel Tome 12, 20 novembre 1917
« Courage ! Ne te déprime pas ! Je vais procéder. Et toi, viens dans ma Volonté et vis en elle ; que la terre ne soit plus ta demeure mais uniquement moi ; ainsi, tu seras totalement en sécurité. Ma Volonté a le pouvoir de rendre l’âme transparente et quand elle l’est, tout ce que je fais rayonne en elle. Si je pense, ma pensée rayonne en son esprit et y devient lumière et, en tant que lumière, sa pensée rayonne en la mienne. Si je regarde, parle, aime, etc… comme autant de lumières, ces actes rayonnent en l’âme et, de là, en moi. Ainsi, nous nous illuminons l’un l’autre continuellement, nous sommes en perpétuelle communication d’amour réciproque. « De plus, comme je suis partout, le rayonnement des âmes vivant dans ma Volonté m’atteint au Ciel, sur la terre, dans l’hostie sacramentelle et dans le cœur des créatures. Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière ; je leur donne de l’amour et elles me donnent de l’amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour échapper à la nausée que me donnent les autres créatures. « Oh! comme il est beau de vivre dans ma Volonté ! Cela me plaît tellement que, dans les générations futures, je ferai disparaître toutes les autres formes de sainteté, quelles que soient leurs vertus. Je provoquerai la sainteté dans ma Volonté qui n’est pas une sainteté humaine, mais une sainteté divine. Cette sainteté sera si haute que, comme des soleils, les âmes qui la vivront éclipseront les étoiles qu’étaient les saints des générations passées. C’est pourquoi je veux purifier la terre : elle est indigne de ces prodiges. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
[…] Et puis, la lumière se fit en moi : je compris qu’il fallait élever la bonté du plan naturel à un plan surnaturel, se préoccupant, non de l’utilité que peut avoir dans cette vie le fait d’être bon, mais de l’utilité qui en découlera pour la vie éternelle. Je compris qu’il fallait être bon et amener les autres à l’être, non pour notre joie, mais par “courtoisie” envers Jésus. Et voilà. Ayant trouvé cette vérité, je trouvai tout, et tout changea. Tout mon mode d’existence se fonda sur l’amour et, par conséquent, ma façon d’agir changea de méthode et d’aspiration. C’est pourquoi à partir de 1923, je laissai tomber toujours plus bas et repoussai dans l’ombre mon moi humain, avec toutes ses humaines sensations, idées, oeuvres, etc., et sans plus jamais réfléchir à ce que pouvait m’apporter, sur le plan humain, le fait de suivre la voie de Dieu, je m’occupai seulement de cette voie dans laquelle je m’engageai, en aspirant en amener beaucoup à ma suite. La première créature amenée à Dieu par la parole et la prière — je vous l’ai déjà dit18 — fut une petite vieille de plus de 70 ans, et puis, d’une façon ou d’une autre, j’ai pêché bien d’autres petits poissons que j’ai mis dans le vivier du Seigneur. Malheureusement, j’en ai eu de si… vifs qu’aussitôt pêchés, ils se sont esquivés, préférant la fange et l’eau putride et stagnante à l’onde pure, cristalline, bêtifiante du divin vivier. Mais les quelques désertions, les défaites ne m’ont pas effrayée. J’ai quand même continué à parler de Dieu même lorsque j’avais la conviction de parler à un coeur impénétrable. J’ai continué à parler et à agir sans me soucier des ironies, des impolitesses, des déceptions. Quelque chose restera bien dans ces coeurs ! Vous ne pensez pas ? Dieu fera le reste. Les défaites servent à me montrer que, sans l’aide de Dieu, je suis moins que rien. Les victoires, elles, servent à me montrer que la bienveillance de Dieu est Si grande et si paternelle qu’elle est toujours prête à nous écouter, quand nous demandons des choses justes, et à nous venir en aide quand nous nous donnons du mal en son honneur. Les cahiers de 1943