En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Jn 6, 38
Je suis vrai homme et vrai Dieu, J’ai retourné à mon Père toute la gloire et les droits qui lui étaient dus.
Le livre du Ciel Tome 13, 26 novembre 1921
Je suis vrai homme et vrai Dieu, J’ai retourné à mon Père toute la gloire et les droits qui lui étaient dus. Cependant, ma Volonté et mon amour ne voulaient pas rester seuls dans mes œuvres. Ils voulaient à mes côtés des images de Moi. Mon Humanité avait rétabli la Création selon les desseins du Créateur. Mais l’objectif de la Rédemption était en péril à cause de l’ingratitude des hommes, dont un grand nombre était en perdition. Aussi, pour assurer que la Rédemption m’apporte gloire complète et pour rétablir tous les droits qui m’étaient dus, J’ai choisi une autre créature dans la famille humaine : ma Mère, fidèle réplique de moi même, dont la volonté était complètement immergée dans la mienne et en qui j’ai concentré tous les fruits de la Rédemption. Et même si aucune autre créature n’avait profité de la Rédemption, ma Mère m’aurait, à elle seule, accordé tout ce que les créatures m’auraient refusé. J’en viens maintenant à toi. J’étais vrai Dieu et vrai homme et ma chère Mère était innocente et sainte. Notre amour nous a poussés plus loin: nous voulions une autre créature qui, conçue comme toutes les autres créatures humaines, puisse prendre la troisième place à mes côtés. Je n’étais pas content que seulement Moi même et ma Mère soient intégrés à la Divine Volonté. Nous voulions d’autres enfants qui, au nom de toutes les créatures et vivant en complet accord avec notre Volonté, puissent nous donner gloire et amour divin au nom de tous. Ainsi, alors qu’il n’existait encore rien ici bas, Je t’ai appelée. De même que je contemplais avec plaisir ma chère Mère et Je me réjouissait en elle, Je la caressait et déversait en elle par torrents tous les dons de la Divinité, Je t’ai contemplée avec plaisir, Je t’ai caressée et les torrents qui se déversaient sur ma Mère se sont aussi répandus sur toi, dans la mesure où tu pouvais les recevoir. Ces torrents t’ont préparée, t’ont précédée, t’ont embellie et t’ont donné la grâce que ma Volonté et non pas la tienne s’intègre à la tienne de manière à animer même tes actes les plus infimes. En chacun de tes actes coulaient ma Vie, ma Volonté et tout mon Amour. Comme Je suis content ! Quelle joie cela me donne ! Voilà pourquoi Je t’appelle le deuxième appui après ma Mère. Je ne me suis pas appuyé sur toi car tu n’étais rien et Je ne le pouvais pas. Je me suis plutôt appuyé sur ma propre Volonté en toi. Ma Volonté est Vie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?
– Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi. Même, elle est en moi, la foule de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu et attendent en souffrant, car tout pouvoir est en moi et pour moi. Et je vous le dis : tout ce que le Père me donne viendra à moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or voici la volonté de mon Père, du Père qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté du Père qui m’a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la foi en moi et marqué de mon sceau. »