Mercredi 30 avril 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT PIE V (1504-1572) DÉFENSEUR DE LA FOI CATHOLIQUE – IL APPLIQUA LES DÉCISIONS DU CONCILE DE TRENTE

De l’Evangile de Jean 3, 16-21
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » 

 

Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jn 3, 16
La lumière de la Vérité inonde le monde comme le soleil en son plein midi.

 

Le livre du Ciel Tome 3, 9 mars 1900
Le soleil qui éclaire tous les peuples est une image de ma grâce. Les pauvres et les riches, les
ignorants et les savants, les chrétiens et les incroyants peuvent en bénéficier. Personne ne peut dire qu’il en est privé Parce que la lumière de la Vérité inonde le monde comme le soleil en son plein midi. Mais quelle n’est pas ma peine de voir que les gens passent au milieu de cette lumière les yeux fermés et que, défiant ma grâce par leurs torrents d’iniquités, ils s’éloignent de cette lumière et ils vivent volontairement dans des régions ténébreuses au milieu de cruels ennemis. Ils sont exposés à mille dangers parce qu’ils n’ont pas la lumière. Ils ne peuvent discerner s’ils sont au milieu d’amis ou d’ennemis et, ainsi, ils ne savent pas contourner les dangers qui les entourent. Ah ! Tous seraient horrifiés si l’homme faisait ce genre d’affront au soleil, poussant son ingratitude jusqu’à s’arracher les yeux pour le vexer et ne pas voir ses rayons, pour être ainsi plus certains de vivre dans les ténèbres. S’il pouvait raisonner, le soleil enverrait des lamentations et des pleurs plutôt que sa lumière, ce qui tournerait la nature sens dessus dessous. Quoiqu’il serait horrifié de voir faire cela en ce qui concerne la lumière naturelle, l’homme atteint de tels extrêmes en ce qui concerne la
lumière de ma grâce. Mais, toujours bienveillante, la grâce continue d’envoyer ses rayons sur les ténèbres humaines. Ma grâce n’ignore personne ! C’est plutôt l’homme qui, volontairement, la boude. Et quoiqu’il n’ait plus cette lumière en lui, celle-ci lui octroie quand même son scintillement. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Maître et Modèle
Le Doux Hôte me dit :
[…] « Par cela même que le premier homme a péché, l’Homme‑Dieu répare.
Il vous enseigne par son exemple encore plus que par sa doctrine. Bien que cette dernière soit parfaite, vous pourriez juger impossible sa pratique. Il est Maître par ses paroles, mais aussi par son exemple. Tout ce qu’il a fait, vous aussi pouvez le faire.
En chaque homme persiste l’héritage d’Adam comme si Adam s’y cachait.
A l’instar du premier Adam, chaque homme dans l’épreuve peut se révéler faible. Mais le Christ est venu afin que vos chutes soient réparées, et vos plaies guéries ; afin que la Grâce vivifiante soit rétablie en vous lorsque, dans les épreuves de tous les jours, votre faiblesse vous fait tomber dans la mort spirituelle d’où le Baptême vous avait sortis. Jésus‑Christ est venu pour être pour vous Maître et Modèle, et pour que vous soyez pour lui des disciples et des frères, non seulement de nom et d’appartenance, mais aussi en esprit et en vérité, en l’imitant dans la perfection du triple amour que lui‑même a eu pour le Père. » […]
Leçons sur l’épître de saint Paul aux Romains, Leçon n° 24