« Je Vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en Présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je Vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, Vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon Votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen. »
De l’Évangile de Jean 3, 1-8
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
« Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Jn 3, 3
La vie de celle qui vit dans notre Volonté est formée à l’intérieur de notre Être divin, elle est conçue, elle naît et renaît continuellement.
Le livre du Ciel Tome 35, 12 mars 1938
Ma fille, la vie de celle qui vit dans notre Volonté est formée à l’intérieur de notre Être divin, elle est conçue, elle naît et renaît continuellement. Tout comme notre Être divin est toujours dans l’acte de générer, de la même manière, elle est toujours dans l’acte de naître à nouveau ; elle renaît à un amour nouveau, à une sainteté et une beauté nouvelles. En renaissant, elle grandit et prend toujours de nous-mêmes. Ces naissances nouvelles sont sa plus grande fortune et la nôtre également, parce que nous sentons que non seulement la créature vit en nous, mais qu’elle renaît également et grandit dans notre vie, étant renouvelée dans notre acte lui-même qui est toujours nouveau. Et lorsqu’elle renaît, nous prenons plaisir à la regarder parce qu’elle acquiert une beauté nouvelle plus belle, plus attirante que la précédente. Mais va-t-elle en rester là ? Ah ! non. D’autres beautés vont l’investir sans s’arrêter jamais, nombreuses au point d’enchanter notre regard, de nous empêcher de la quitter afin d’admirer en elle nos beautés infinies. Et nous aimons nos beautés dont nous la revêtons sans cesse. En regardant cette créature sous la pluie de nos multiples beautés, notre amour ne veut pas être en retard ; il la fait renaître à chaque instant dans notre amour, qui est toujours nouveau. Par conséquent, elle nous aime avec un amour toujours nouveau, un amour qui grandit toujours et ne s’arrête jamais. Qui pourra te dire ce qu’est la vie de cette créature formée en nous ? C’est notre paradis que nous formons en elle. En renaissant en nous, elle nous donne des joies toujours nouvelles et de nouvelles surprises de bonheur parce qu’en renaissant, elle renaît dans notre puissance, sagesse, bonté et sainteté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il n’y a qu’une seule existence pour la chairsur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “Il faut que vous naissiez à nouveau.” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune (Jean)a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres, surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux (Simon le Zélote) a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit. Tome 2, chapitre 116.