SEMAINE SAINTE
De l’Évangile de Jean 12, 1-11
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus…Jn 12, 3
Tes actes extérieurs respirent mon amour, plus que l’air, et exhalent des parfums qui me sont si agréables, qui m’apportent tant de plaisir que je fais en toi mes délices.
Le livre du Ciel Tome 23, 29 juin 1927
Ma fille, je ne regarde pas ce que tu fais extérieurement, mais je regarde si la fontaine de ton intérieur est remplie de mon amour seul et si bien qu’il déborde dans tes actes extérieurs de telle sorte qu’ils soient, eux aussi, ornés comme d’une rosée céleste, par la fontaine de mon amour que tu contiens en toi. Mon regard est donc toujours fixé sur ton intérieur et si mon amour, uni à ma Divine Volonté, murmure toujours en toi, tu es toujours belle à mes yeux ; belle si tu pries, belle si tu travailles et si tu souffres, belle si tu prends de la nourriture, si tu parles, si tu dors ; tu es toujours belle pour moi. En chacun de tes actes, quoi que tu fasses, tu
reçois une nouvelle nuance de beauté de ma Volonté, de façon à te faire paraître plus belle à mes yeux ; et mon amour grandit dans la fontaine de ton âme, de telle sorte que tes actes extérieurs respirent mon amour, plus que l’air, et exhalent des parfums qui me sont si agréables, qui m’apportent tant de plaisir que je fais en toi mes délices.
LES 24 HEURES DE LA PASSION DU CHRIST : DEUXIÈME HEURE.
JÉSUS SE SÉPARE DE SA MÈRE ET SE REND AU CÉNACLE 18 À 19 h.
Ma douce Maman, je ne veux pas te laisser seule. Prends-moi avec toi, et en ces moments si douloureux pour toi et pour Jésus, enseigne-moi ce que je dois faire, comment je dois défendre Jésus, comment je peux réparer et le consoler. Non, je ne te quitterai pas. Et au moindre signe de ta part, je volerai vers Jésus et je lui offrirai ton Amour et tes Baisers, auxquels je joindrai les miens; et je les déposerai dans ses saintes Plaies et dans chaque
goutte de son Sang versé, afin que ses Peines soient soulagées. Puis je reviendrai à toi en t’apportant ses Baisers pour soulager ton Coeur transpercé. Maman, je veux maintenant rejoindre Jésus. Tandis que je baise tes Mains maternelles, tu me bénis comme tu as béni Jésus. Et tu me permets d’aller à lui. Ô Jésus, mon amour me guide rapidement vers toi et je te rejoins tandis que tu parcours les rues de Jérusalem avec tes disciples. Je te vois encore tout pâle et j’entends ta douce Voix. Mais elle est si triste qu’elle brise le coeur de tes disciples. Tu leur dis : « C’est la dernière fois que je parcours librement ces rues. Demain, je les parcourrai lié, traîné et conspué de mille façons. » Montrant du doigt les endroits où tu seras particulièrement déshonoré et torturé, tu poursuis : « Ma Vie est sur le point de s’éteindre ici-bas comme le soleil est sur le point de se coucher ; demain à pareille heure, je n’y serai plus ! Mais en tant que Soleil, je ressusciterai le troisième jour. » À ces propos, les apôtres sont tout tristes et ne savent que répondre. Tu ajoutes : « Courage, ne vous laissez pas abattre, je serai avec vous toujours. Cependant, il est nécessaire que je meure pour le bien de tous. » D’une Voix émue, tu continues à les instruire. Avant de rentrer dans le Cénacle, tu regardes le soleil qui se couche et qui, comme ta Vie, est sur le point de s’éteindre. Tu offres tes derniers Pas pour ceux qui sont au déclin de leur vie terrestre, et tu leur donnes la grâce de s’éteindre en toi, réparant pour ceux qui, en dépit des déboires et des désillusions de la vie, s’obstinent à ne pas se tourner vers leur Créateur. Tu regardes Jérusalem où tu as accompli tant de prodiges et de miracles et qui est en train de préparer ta Croix, aiguisant les
clous pour accomplir le déicide. Tu frémis ; ton Coeur est brisé et tu pleures sa destruction prochaine. Par cela tu répares pour tant d’âmes consacrées dont, par tant de soins, tu cherches à faire des porteurs de ton Amour et qui, ne répondant pas à tes attentes, te font souffrir davantage. Je veux réparer avec toi et ainsi soulager ton Coeur brisé. Détournant ton Regard de la ville de Jérusalem qui te fait horreur, tu entres dans le Cénacle. Mon Amour, serre-moi sur ton Coeur, afin que je partage tes Souffrances pour les offrir au Père avec toi. Bénis mon âme.