De l’Évangile de Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Mc 12, 30
Aime-moi ! Aime-moi !
Le livre du Ciel Tome 33, 13 octobre 1935
Ah ! dans quelle situation me place mon amour. Je suis tellement rempli d’amour que je ressens le besoin de l’exprimer par des œuvres, des souffrances, la lumière, des grâces surprenantes, et il est si grand que je suis toujours à l’intérieur et à l’extérieur de la créature pour la servir. Je la sers avec la lumière dans le soleil pour continuer à répandre cet amour, je la sers avec l’air pour qu’elle respire, avec l’eau pour étancher sa soif, avec les plantes pour la nourrir, avec le vent pour la caresser, avec le feu pour la réchauffer. Il n’y a rien dans la Création ou dans la Rédemption qui n’ait été fait par un amour incapable de se contenir et qui est sorti de moi pour se manifester aux créatures. Qui pourra te dire combien je souffre de ne pas être aimé, combien mon amour est torturé par l’ingratitude humaine. J’en arrive à prendre leurs fautes sur moi pour en souffrir comme si elles étaient miennes, à faire la pénitence qu’elles demandent, à prendre sur mes épaules tous leurs maux pour les changer en bienfaits. Je prends tout sur moi jusqu’à leur donner dans mon Humanité le poste de membres très chers. Je trouve de nouvelles inventions d’amour pour leur faire sentir combien je les aime. Quelle douleur et quelle tristesse de voir que je ne suis pas aimé ! Aussi, ma fille, aime-moi ! Aime-moi ! C’est lorsque je suis aimé que mon amour trouve son repos et que ses tortures se changent en doux délassements.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se tait et, comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple.
Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance pour demander :
« Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi, à moi aussi.
– Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?
– “ Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ”
– Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.
– Et quel est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ? Tome 4 – ch 281.10