Mercredi 5 mars 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

MERCREDI DES CENDRES

De l’Evangile de Matthieu 6, 1-6.16-18

 

Tu dois seulement t’interroger pour savoir si tu fais tout ce que tu peux pour Moi et si tu fais tout pour Me plaire.

 

Le livre du Ciel Tome 6, 31 juillet 1904
« Ma fille, ne ressens-tu pas la fraîcheur de mon Ombre ? Reste en elle et tu te sentiras rafraîchie. »  Il me sembla que nous nous reposions ensemble dans son ombre et que, tout près de Lui, je me sentais totalement revigorée. Il poursuivit en disant : « Ma bien aimée, si tu m’aimes, Je ne veux pas que tu regardes ni à l’intérieur de toi, ni à l’extérieur de toi, ou que tu te demandes si tu as chaud ou si tu as froid, si tu fais beaucoup ou peu de choses, si tu
souffres ou si tu te réjouis. Tout cela doit être détruit en toi. Et tu dois seulement t’interroger pour savoir si tu fais tout ce que tu peux pour Moi et si tu fais tout pour Me plaire. Les autres choses, aussi élevées, sublimes ou valeureuses qu’elles soient, ne peuvent Me plaire ou
contenter mon Amour. Oh ! Combien d’âmes falsifient la véritable dévotion et profanent les œuvres les plus saintes avec leur volonté propre, en se recherchant toujours elles-mêmes. Même dans les choses saintes, si on recherche sa propre manière, son propre goût, sa satisfaction personnelle, si on se trouve soi-même, on s’éloigne de Dieu et on ne le trouve pas. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ah ! Ces actes de bienfaisance accomplis pour qu’on parle de vous ! Il vaut bien mieux ne pas en faire ! Celui qui n’en fait pas pèche par dureté. Celui qui les accomplit en révélant la somme donnée et le nom du bénéficiaire, en mendiant les éloges, pèche par orgueil. C’est comme s’il disait : “ Vous voyez ce que je peux ? ” Il pèche par manque de charité car il humilie le bénéficiaire en révélant son nom, il pèche par avarice spirituelle en voulant accumuler les éloges humains… C’est de la paille, de la paille, rien de plus. Agissez en sorte que ce soit Dieu et ses anges qui vous louent.
       Vous, quand vous faites l’aumône, ne sonnez pas de la trompette pour attirer l’attention des passants et être honorés comme les hypocrites qui cherchent les applaudissements des hommes et pour cela ne donnent leur argent que là où ils peuvent être vus d’un grand nombre. Eux aussi ont déjà reçu leur récompense et n’en recevront pas d’autre de Dieu. Vous, ne tombez pas dans cette même faute et dans cette présomption. Mais quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait la main droite, tant est cachée et pudique votre obole, puis oubliez-la. Ne restez pas à applaudir votre acte en vous gonflant comme le crapaud qui s’admire de ses yeux voilés dans l’étang et qui, apercevant dans l’eau paisible le reflet des nuages, des arbres, du char arrêté près de la rive et se voyant si petit par rapport à eux, se gonfle d’air jusqu’à en éclater. Votre charité elle-même n’est rien, comparée à l’infini de la charité de Dieu, et si vous voulez devenir semblables à lui et rendre votre petite charité grande au point d’égaler la sienne, vous vous remplirez du vent de l’orgueil et finirez par périr.
       Oubliez l’acte lui-même. Il vous en restera toujours la présence d’une lumière, d’une parole douce comme le miel, et cela vous rendra le jour lumineux, doux, bienheureux. Car cette lumière sera le sourire de Dieu, ce miel la paix spirituelle qui est encore Dieu, cette voix la voix du Dieu Père qui vous dira : “ Merci. ” Lui, il voit le mal caché et le bien qui se cache et il vous en récompensera. (…) Tome 3 – ch 173.4