8ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année C. 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

Ben Sira 27, 4-7 ; Ps 91 ; Co 15, 54-58 ;

Evangile de Luc 6, 39-45

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. » 

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

          « Le disciple n’est pas au-dessus du maître ».
Comme tout disciple qui marche à la suite du Christ, il faut se laisser enseigner pour devenir comme « le maître », capable d’aimer à l’image du Créateur de l’humanité.
« Quand on secoue un tamis, il reste les déchets » (1e lecture). C’est une sorte d’opération de vérité sur soi-même pour reconnaître cette part d’aveuglement et de mensonge (Hypocrisie), qui critique et juge sans répit. « Voir clair » dit Jésus, c’est se reconnaître blessé et pécheur et laisser ainsi le Christ faire sa tâche principale : nous sauver en nous guérissant de tout mal.
Nous ressemblons à des patients malades qui refusent de se laisser soigner.
« On ne cueille pas de figues sur des épines ».
Le figuier symbolise la Parole qui éclaire nos cœurs et guide notre existence.
En nous, cette Parole est féconde, et laisse déborder la tendresse du Père sur ses enfants.
Notre cœur est fondamentalement bon, précise le Christ, et si nous acceptons d’aimer malgré tout, alors Il se déversera en tous.
 
                    C’est la Bonté qui nous sauve, et sauve le monde.
Père Jean-Jacques Duten