Mercredi 26 février 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 9, 38-40
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »

 

Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Mc 9, 40
 ‘Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.’

 

Le livre du Ciel Tome 20, 10 novembre 1926
Après quoi, je me disais : « Avant de pécher, mon premier père Adam possédait tous ces liens et toutes ces relations de communication avec toute la Création, car en possédant la suprême Volonté tout entière, il était pour lui naturel de ressentir en lui, partout où il agissait, toutes les communications. Mais en se retirant de cette Volonté si sainte, n’a-t-il pas ressenti d’un seul coup la déchirure faite dans toute la Création, la rupture de toutes communications et le
bris de tous ses liens avec elle ? Si simplement du fait de me demander si je dois ou non accomplir un acte, et si seulement en hésitant, je sens les cieux trembler, le soleil se retirer, et toute la Création ébranlée et sur le point de me laisser seule, si bien que je tremble moi même avec eux, et, effrayée, immédiatement, sans hésiter, je fais ce que je dois faire, comment Adam a-t-il pu faire cela ? N’a-t-il pas ressenti cette déchirure, si douloureuse et si cruelle ? Et Jésus se manifesta en moi et me dit : Ma fille, Adam a ressenti cette cruelle déchirure, mais il tomba malgré tout dans le labyrinthe de sa volonté qui ne lui laissa plus de paix, ni à lui ni à sa postérité. Toute la Création se retira de lui d’un seul souffle et le bonheur, la paix, la force, la souveraineté, tout disparu. Il se retrouva seul avec lui-même. Pauvre Adam, combien il lui en a coûté de se retirer de ma Volonté. Simplement du fait de se sentir isolé, sans être entouré du cortège de la Création tout entière, sa frayeur et son horreur furent si grandes qu’il devint un homme craintif. Il avait peur de tout, même de ses propres œuvres et avec raison, car il est dit : ‘Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.’ Comme il n’était plus relié aux choses, elles devaient en toute justice se mettre contre lui. Pauvre Adam, il mérite bien notre compassion. Il n’avait aucun exemple de quelqu’un qui était tombé et du grand mal qui lui était arrivé, pour qu’il puisse prendre garde à ne pas tomber lui-même. Il n’avait aucune idée du mal.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus s’interrompt brusquement et demande :
       « Mais pourquoi donc ennuyez-vous toujours Jean ? Que veulent-ils de toi ? »
       Jean rougit comme une flamme, et Barthélemy, Thomas, Judas baissent la tête en se voyant découverts.
       « Eh bien ? demande impérieusement Jésus.
       – Maître, mes compagnons veulent que je te dise quelque chose.
       – Parle donc !
       – Aujourd’hui, pendant que tu étais chez ce malade et que nous parcourions le pays comme tu l’avais dit, nous avons vu un homme qui n’est pas ton disciple, et que nous n’avons même jamais remarqué parmi ceux qui écoutent tes enseignements ; il chassait des démons en ton nom dans un groupe de pèlerins qui allaient à Jérusalem. Et il y parvenait. Il a guéri quelqu’un qui avait un tremblement lui interdisant tout travail, et il a rendu la parole à une fillette qui avait été assaillie dans le bois par un démon qui avait pris la forme d’un chien et qui lui avait lié la langue. Il disait : “ Va-t’en, démon maudit, au nom du Seigneur Jésus, le Christ, Roi de la souche de David, Roi d’Israël. C’est lui le Sauveur, le Vainqueur. Fuis devant son nom ! ” et le démon s’enfuyait réellement. Nous nous sommes fâchés et le lui avons interdit. Il nous a rétorqué : “ Qu’est-ce que je fais de mal ? J’honore le Christ en débarrassant son chemin des démons qui ne sont pas dignes de le voir. ” Nous lui avons répondu : “ Tu n’es pas exorciste en Israël, et tu n’es pas disciple du Christ. Il ne t’est pas permis de faire cela. ” Il a repris : “ Il est toujours permis de faire le bien ” et s’est révolté contre notre injonction en disant : “ Je continuerai à faire ce que je fais ! ” Voilà, ils voulaient que je te rapporte cela, surtout maintenant que tu as dit qu’au Ciel, il y aura tous ceux qui ont combattu Satan.
       – C’est bien. Cet homme en fera partie. Il en fait déjà partie. Il avait raison et vous, vous aviez tort. Les chemins du Seigneur sont infinis, et il n’est pas dit que seuls ceux qui prennent la voie directe arriveront au Ciel. En tout lieu et en tout temps, et de mille manières, il y aura des créatures qui viendront à moi, et peut-être même par une route qui au début était mauvaise. Mais Dieu verra la droiture de leur intention et les conduira sur le bon chemin. De même, il y en aura qui, par l’ivresse de la triple concupiscence, sortiront de la bonne route et en prendront une autre qui les éloigne ou même qui les déroute complètement. Vous ne devez donc jamais juger vos semblables. Dieu seul voit. Faites en sorte, vous, de ne pas sortir de la bonne voie, où la volonté de Dieu, plutôt que la vôtre, vous a placés. Et quand vous voyez quelqu’un qui croit en mon nom et agit par lui, ne le traitez pas d’étranger, d’ennemi, de sacrilège. C’est bien l’un de mes sujets, ami et fidèle, puisqu’il croit en mon nom spontanément et mieux que plusieurs d’entre vous. C’est pourquoi mon nom sur ses lèvres opère des prodiges semblables aux vôtres et peut-être davantage. Dieu l’aime parce qu’il m’aime et il finira de l’amener au Ciel. Personne, s’il fait des prodiges en mon nom, ne peut être pour moi un ennemi et dire du mal de moi. Mais, par son activité, il apporte au Christ honneur et témoignage de foi. En vérité, je vous dis que croire en mon nom suffit déjà pour sauver sa propre âme. Car mon nom est Salut. Aussi je vous dis : si vous le rencontrez de nouveau, ne lui faites aucune interdiction, mais au contraire appelez-le “ frère ” parce qu’il l’est réellement, même s’il est encore en dehors de l’enceinte de ma Bergerie. Qui n’est pas contre moi est avec moi. Celui qui n’est pas contre vous est pour vous.
       – Nous avons péché, Seigneur ? demande Jean, contrit.
       – Non. Vous avez agi par ignorance mais sans malice. Il n’y a donc pas de faute. Mais, à l’avenir, ce serait une faute parce que, désormais, vous savez. Et maintenant allons dans nos maisons. Que la paix soit avec vous. » Tome 5 – ch 352.15