NOTRE DAME DE LOURDES – LE 11 FÉVRIER 1858 LA VIERGE MARIE APPARUT POUR LA PREMIÈRE FOIS À BERNADETTE SOUBIROUS
De l’Évangile de Marc 7, 1-13
En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. – Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane , c’est-à-dire don réservé à Dieu”, alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Mc 7, 6
Je suis absent des pas de l’homme. Je le suis aussi de son cœur, un cœur tourné vers la désobéissance et porté à aimer tout ce qui n’est pas de Moi.
Le livre du Ciel Tome 14, 26 juin 1922
Vois, Je suis un Dieu isolé des créatures. Je vis parmi elles, Je suis la vie de chacune. Pourtant, elles me considèrent comme un étranger. Oh ! Comme Je pleure sur ma solitude ! Je souffre le même sort que le soleil. Chaque moment de sa vie, le soleil vit parmi les créatures par sa lumière et sa chaleur. Il n’y a aucune fertilité qui ne vienne de lui. Par sa chaleur, il purifie la terre de ses impuretés. Ses bénéfices, qu’il déverse sur tous avec magnanimité, sont incalculables. Pourtant, dans sa hauteur, il vit toujours seul. Et l’homme n’accorde même pas un merci ou un geste de gratitude au Créateur pour ce soleil.
Moi aussi Je suis seul, toujours seul ! Pourtant, au milieu des hommes, Je suis la Lumière de leurs pensées, le Son de leurs paroles, le Moteur de leurs actes, les Pas de leurs déplacements, les Palpitations de leur cœur. L’homme ingrat me laisse seul, ne m’offrant jamais un « merci » ou un « je t’aime ». Je me sens abandonné par l’intelligence de l’homme parce qu’il utilise pour ses propres fins la lumière que Je lui fournis, parfois même pour m’offenser. Je suis absent des paroles de l’homme qui, souvent, me blasphème. Je suis absent des actes de l’homme qui, souvent, agit pour me donner la mort. Je suis absent des pas de l’homme. Je le suis aussi de son cœur, un cœur tourné vers la désobéissance et porté à aimer tout ce qui n’est pas de Moi. Oh ! Comme cette solitude me pèse ! Mais mon amour et ma magnanimité sont si
grands (beaucoup plus grands que le soleil), que Je continue ma course, cherchant toujours une âme désireuse de m’accompagner au milieu de ma solitude ! Quand Je trouve une telle âme, Je l’accompagne continuellement et Je la comble de mes grâces. Voilà pourquoi Je suis
venu à toi. J’étais si fatigué de tant de solitude ! Ne me laisse jamais seul, ma fille. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :