Dimanche 12 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

LE BAPTÊME DU SEIGNEUR

De l’Évangile de Luc 3, 15-16.21-22
En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Lc 3, 16
Ce baptême s’opère entre moi et l’âme dans la mesure où elle se donne à moi sans reprendre ce qu’elle m’a donné.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 13 mars 1912
« Ma fille, le baptême à la naissance se donne par l’eau. Il a la vertu de purifier, mais pas d’enlever  les tendances et les passions. Par contre, le baptême de la victime est un
baptême par le feu. Il n’a pas seulement la vertu de purifier, mais aussi celle de consumer le mal et les passions mauvaises. Moi-même, je baptise l’âme peu à peu : mes pensées baptisent ses pensées ; mes battements de cœur, ses battements de cœur, mes désirs, ses désirs, et ainsi de suite. Ce baptême s’opère entre moi et l’âme dans la mesure où elle se donne à moi sans reprendre ce qu’elle m’a donné. C’est pourquoi, ma fille, tu ne ressens pas de tendances mauvaises ou autres choses du genre. Cela découle de ton état de victime. Je te dis cela pour te consoler. Dis au père G. d’être très attentif, car c’est la mission des missions, l’apostolat des apostolats. Je le veux toujours avec moi et tout absorbé en moi. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
       « Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ? »
       Jésus lui répond paisiblement :
       « C’est pour accomplir le rite de pénitence.
       – Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ? »
       Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
       « Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. »
       Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit, et il le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique, ne gardant qu’une espèce de caleçon court, puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà. Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.
       Jésus est vraiment l’Agneau : il est Agneau par la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard.
       Pendant que Jésus remonte sur la berge et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le désigne à la foule et té­moigne qu’il l’a reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur.
       Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive (…) Tome 1 – ch 45.4