En ce temps-là, quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations ! Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.
« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Mt 4, 17
… Elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent.
Le livre du Ciel Tome 12, 10 décembre 1918
Je disais à mon doux Jésus : « Vois, je ne sais rien faire et je n’ai rien à te donner. Néanmoins, je te donne mon néant. J’unis ce néant au tout que tu es et je te demande des âmes : quand je respire, mes respirations te demandent des âmes. Accompagnés de larmes incessantes, les battements de mon cœur te demandent des âmes ; les mouvements de mes bras, le sang qui circule dans mes veines, les clignotements de mes yeux et les mouvements de mes lèvres te demandent des âmes. Et je te fais cette demande en m’unissant à toi, à ton Amour, dans ta Volonté. » Pendant que je disais cela, mon Jésus bougea en moi et Il me dit : « Ma fille, combien sont douces et plaisantes à mes oreilles les prières des âmes intimes avec Moi ! Je sens en elles se répéter ma vie cachée de Nazareth, sans apparence, éloignée des foules, sans le bruit des cloches, à peine connu. Je m’élevais entre le Ciel et la terre et Je demandais des âmes. Chacun de mes battements de cœur, chacune de mes respirations réclamaient des âmes. Ainsi, ma voix se répercutait dans le Ciel et amenait l’Amour du Père à me donner des âmes. Que de merveilles n’ai-je pas accomplies pendant ma vie cachée ! Elles étaient connues seulement de mon Père dans le Ciel et de ma Mère sur la terre. Il en va ainsi pour mes âmes intimes quand elles prient. Même si aucun son n’est entendu sur la terre, leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, Elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit.
Jésus dit :
“Vous qui recouvrez la santé après une maladie mortelle, vous ne pensez, quand vous y pensez, qu’à me remercier de votre santé physique recouvrée. Vous ne songez pas au fait que je vous ai envoyé cette épreuve pour vous faire réfléchir à la fin qui vous attend, au-delà de laquelle il y a un commencement, tout comme le soleil qui se couche le soir indique le recommencement du cycle qui va ramener une nouvelle aurore. Mais votre aurore dans l’au-delà ne marque pas le début d’une journée de quelques heures. C’est le début d’un jour éternel.
C’est à cela que veut vous faire réfléchir la maladie et c’est vers ce but que vous devriez diriger la santé recouvrée. À fournir une journée de paix à ce qui ne meurt pas.
Si vous saviez réfléchir à cela, combien de proies perdrait l’enfer ! Mais d’habitude, vous faites un mauvais usage de la santé que je vous accorde et des années que j’ajoute à votre existence à cette fin. Dans la maladie, vous vous impatientez, vous vous découragez, souvent vous cessez de prier en vous disant : ‘Il est inutile que je le fasse.
483> De toute façon, c’est Dieu qui me l’a envoyée, et à quoi ça sert de lui demander de me l’enlever ?’ Une fois que vous êtes guéris, vous n’avez pas une pensée pour Celui qui vous a rendu la santé. Avec votre inconséquence et votre ingratitude irrespectueuse, vous tenez Dieu responsable de vous envoyer les maladies, mais vous ne lui attribuez pas le mérite de vous les enlever.
Si vous pensez que c’est lui qui envoie le mal, pourquoi ne pensez-vous pas qu’il doit bien vous envoyer le bien ? En fait, c’est le contraire, mes enfants. Le mal, quel qu’il soit, émane à 99% de vous-mêmes et le bien a une source unique : Dieu [1]. Dieu qui inspire et éclaire celui qui vous soigne, Dieu qui allonge vos journées pour donner aux médicaments le temps d’agir et augmente votre résistance pour donner au corps la possibilité de réagir; Dieu qui par un acte de volonté instantanée peut vous faire vous lever, guérir contre toute espérance et indépendamment de tout autre secours [2], pour une raison impénétrable.
Mais avant de vous réjouir d’être guéris, vous devriez vous réjouir de la possibilité que Dieu vous accorde de réparer les erreurs d’avant la maladie et de travailler à mériter la vie qui ne meurt pas. Les cahiers de 1943