SAINT JEAN
De l’Evangile de Jean 20, 2-8
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jn 20, 8
Nous avons confié ma Mère à Jean afin qu’elle déverse en lui et, à travers lui, en l’Église, tous mes Enseignements…
Le livre du Ciel Tome 15, 11 juillet 1923
L’accomplissement de notre Volonté sur la terre comme au Ciel sera le parachèvement de la Création et de la Rédemption. Il sera leur partie la plus resplendissante, leur point
culminant et le sceau de leur total accomplissement. Pour réaliser ce décret, nous voulons utiliser une autre femme : toi-même. C’est sous l’insistance d’une femme que l’homme est tombé dans ses mésaventures. Et Nous avons voulu faire appel à une femme pour remettre les choses en place, pour tirer l’homme de ses déboires, pour rétablir sa dignité, son honneur et sa véritable ressemblance avec la Divinité, tel que prévu à la Création. Sois donc attentive et ne prends pas les choses à la légère. Il ne s’agit pas de n’importe quoi mais de décrets
divins et de l’achèvement des œuvres de la Création et de la Rédemption. Nous avons confié ma Mère à Jean afin qu’elle déverse en lui et, à travers lui, en l’Église, tous mes Enseignements et tous les trésors de grâces qui m’ont été confiés et que J’ai assumés comme
prêtre. J’ai déposé en elle, comme dans un sanctuaire, tous les préceptes et les doctrines dont l’Église allait avoir besoin. À son tour fidèle et jalouse de mes Actes et de mes Paroles comme elle l’était, elle les a déposés dans mon fidèle disciple Jean. Ainsi ma Mère détient la
suprématie sur toute l’Église. J’ai procédé de la même manière avec toi : comme l’Église entière doit participer au “Fiat Voluntas Tua”, Je t’ai confiée à l’un de mes ministres, afin que tu puisses déposer en lui tout ce que Je t’ai révélé sur ma Volonté, les grâces qui y sont attachées, la manière d’y entrer et le fait que le Père veut ouvrir une nouvelle ère de grâces, partageant ses possessions célestes avec les créatures pour restaurer leur bonheur perdu. Donc, sois attentive et sois Moi fidèle. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le troisième groupe, celui de Jeanne, Marie d’Alphée, et Marthe, ne voyant rien venir, se décide à aller là où certainement leurs compagnes les attendent.
250> Elles sortent dans les rues, où des gens apeurés viennent commenter le nouveau tremblement de terre et le rattachent aux évènements du vendredi… quand encore ils ne voient pas des choses qui n’existent pas !
“Il vaut mieux qu’ils soient tous effrayés ! Peut–être les gardiens le seront‑ils aussi, de sorte qu’ils ne feront pas d’objection”, déclare Marie d’Alphée.
Et elles se hâtent vers les murs.
619.8 – Mais pendant qu’elles sont en chemin, Pierre et Jean, suivis de Marie‑Madeleine, sont déjà arrivés au jardin. Jean, plus rapide, arrive le premier au tombeau. Les gardes n’y sont plus et l’ange non plus.
Craintif et affligé, Jean s’agenouille sur le seuil ouvert, pour vénérer et recueillir quelque indice. Mais il voit seulement, entassés par terre, les linges posés sur le linceul.
“Il n’est vraiment pas là, Simon ! Marie a bien vu. Viens, entre, regarde.”
Pierre, encore tout essoufflé par la course, pénètre dans le tombeau. Il avait dit en route :
“Je ne vais pas oser m’approcher de cet endroit.”
Mais maintenant il ne pense qu’à découvrir où peut être le Maitre. Il l’appelle aussi, comme s’il pouvait être caché dans quelque sombre recoin.
L’obscurité, à cette heure matinale, est encore profonde dans le tombeau, qui n’a pour toute lumière que la petite ouverture de la porte, d’ailleurs masquée par Jean et Marie
–Madeleine… Pierre a donc du mal à voir et doit s’aider de ses mains pour se diriger… Il touche, en tremblant, la table de l’onction et se rend compte qu’elle est vide…
“Il n’est pas là, Jean ! Il n’est pas là !… Oh ! Viens toi aussi ! J’ai tant pleuré que je n’y vois guère, avec ce peu de lumière.”
Jean se relève et entre. Au même moment, Pierre découvre le suaire posé dans un coin, bien plié, avec à l’intérieur le linceul soigneusement roulé. Tome 10. Chapitre 619.