3ᵉ DIMANCHE DE L’AVENT. Année C ; 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

So 3,14-18a ; Ct Isaïe 12 ; Ph 4, 4-7 ;

Évangile de Luc 3, 10-18

En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

« Que devons-nous faire ? »
Bien souvent, lorsque je n’ai pas de solutions, je me pose cette question : que devons-nous faire ? Ou, que pouvons-nous faire pour que ça aille mieux ?
 La foule qui venait écouter le prophète Jean Le Baptiste était touchée par son message.
 Ils reprenaient confiance en eux et pressentaient que : « Cette bonne nouvelle » allait transformer leur vie et peut-être le monde environnant. En entendant Jean prêcher, ils se rappelaient le prophète Isaïe qui disait : « Réjouis-toi, ne crains pas ! le Seigneur est en toi » (1ière lecture). Ensuite, vient le détail du programme à suivre dans la bouche du prophète. Face à la foule, aux publicains et aux soldats, il recommande à ceux qui ont deux tuniques de partager avec ceux qui n’ont pas, aux publicains, qu’ils soient honnêtes et à ceux qui ont la charge de l’ordre public qu’ils n’abusent pas de leur pouvoir.
Notre foi s’incarne dans la vie concrète. Nous pouvons toujours nous aider à être plus généreux dans le service, et aussi dans l’amour les uns les autres.
Laissons donc déborder la joie intime qui habite nos cœurs. C’est le trésor de Dieu en nous.
  Père Jean-Jacques Duten