32ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

R 17, 10-16 ; Ps 145 ; He 9, 24-28 ;

Évangile de Marc 12, 38-44

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » 

Commentaire du père Jean-Jacques :

     

 « Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres ».
Seul Dieu peut juger de l’intention personnelle et intime de chacun de nos actes.
Certains sont certainement animés par le désir d’être valorisés ou reconnus. C’est le cas de ces « scribes » que condamne Jésus dans l’Évangile.
 Ici, Jésus est assis sur une des marches du Temple et peut-être se repose-t-il après les longues routes dans le désert ; son regard se pose sur ces pèlerins qui viennent apporter leur offrande. Un regard aimant qui voit la valeur du bien de chacune de nos intentions. Il s’arrête et s’attendrit sur le geste de cette femme, veuve et de pauvre condition.  Il est celui qui : « soutient la veuve et l’orphelin » (Ps145). Il se reconnaît dans celle qui ne garde rien pour elle, mais qui, sans calcul, donne généreusement.  « Elle a donné ce qu’elle avait pour vivre », elle a donné, en d’autres mots, sa vie comme l’offrande du soir agréable à Dieu, cette vie que nous recevons de la Providence Divine.  Savoir se poser face au Christ, et en se laissant aimer, c’est se trouver soi-même. Le Christ fait jaillir dans sa lumière ce que nous avons de plus beau. Il nous révèle la vérité de ce que nous sommes : des créatures aimées, et capables de tout donner par amour.
  Bonne semaine.
               Père Jean-Jacques Duten