De l’Évangile de Luc 14, 12-14
En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Lc 14, 12
L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine.
Le livre du Ciel Tome 12, 27 novembre 1917
Ma fille, toutes les autres formes de sainteté ne sont pas exemptes de la recherche d’intérêts personnels ou de pertes
de temps. Par exemple, pour les âmes qui vivent complètement attentives à l’obéissance, il y a beaucoup de pertes de temps. En parlant sans cesse, elles se distraient de Moi et mettent les vertus à ma place. Elles n’ont de repos que lorsqu’elles reçoivent des ordres. D’autres âmes s’arrêtent beaucoup aux tentations. Oh ! combien de temps elles perdent ! Elles ne se fatiguent jamais de raconter toutes leurs épreuves, mettant ainsi les vertus à ma place. Ces diverses formes de sainteté se brisent souvent en morceaux. La sainteté dans ma Volonté, par contre, est exempte de la recherche d’intérêts personnels et de pertes de temps. Il n’y a aucun danger que l’âme qui vit cette sainteté M’échange pour les vertus. La sainteté dans la Divine Volonté fut celle de mon Humanité sur la terre. J’ai tout fait pour chacun sans la moindre ombre d’intérêt personnel. L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine. L’âme qui cherche son intérêt personnel ne peut être un soleil. Au mieux, elle sera une étoile. En ces temps si tristes, les créatures ont besoin de ces soleils qui les réchauffent, les illuminent et les fécondent. La générosité de ces anges terrestres, qui font tout pour le bien des autres sans aucune ombre d’intérêt personnel, ouvre dans les cœurs les chemins de ma grâce.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ismaël, ne me hais pas, car je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m’as invité pour te donner du prestige à toi-même et satisfaire tes amis. Tu invites souvent, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N’invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin… oh ! À la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !
Malheur à ceux qui caressent seulement un espoir de profit puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je vengerai ceux qui ont été abandonnés.
– Maître… je… je veux te satisfaire. Je reprendrai ces enfants.
– Non.
– Pourquoi ?
– Ismaël !…»
Ismaël baisse la tête. Il veut faire l’humble. Mais c’est une vipère à laquelle on a extrait le venin et elle ne mord plus parce qu’elle sait qu’elle n’en a plus ; toutefois elle attend le moment de mordre (…) Tome 5 – ch 335.16