Samedi 2 novembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

COMMÉMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DÉFUNTS 

De l’Évangile de Matthieu 11, 25-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 

 

Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Mt 11, 25
Ma petite fille, courage, il est vrai que tu es trop petite, mais tu dois savoir que dans mon divin Fiat, ce sont uniquement les petits qui entrent vivre dans sa lumière ;

 

Le livre du Ciel Tome 27, 10 novembre 1929
« Fiat ! Fiat ! Ayez pitié de ma petitesse. Je ne peux plus contenir votre lumière, je suis trop petite. Alors, vous-même formez le vide, rendez-moi plus grande pour que je puisse contenir plus de lumière, que je ne sois plus étouffée par cette lumière qu’il ne m’est pas donné de pouvoir embrasser complètement, afin que je puisse la contenir dans ma petite âme. » Mais
je pensais cela lorsque mon doux Jésus me dit : Ma petite fille, courage, il est vrai que tu es trop petite, mais tu dois savoir que dans mon divin Fiat, ce sont uniquement les petits qui entrent vivre dans sa lumière ; et pour chaque acte que font ces petits dans ma Divine Volonté, ils étouffent le leur, accordant ainsi une douce mort à la volonté humaine, parce que dans la mienne, il n’y a ni place ni endroit où la laisser opérer. Le vouloir humain n’a ni raison ni droit, il perd sa valeur devant une raison et un droit d’une Divine Volonté. Ce qui se passe entre la Divine Volonté et la volonté humaine est comparable à un petit garçon qui, tout seul, semble capable de dire et de faire quelque chose, mais placé devant quelqu’un qui possède toutes les sciences et tous les arts, le pauvre petit perd sa valeur, reste muet et incapable de faire quoi que ce soit ; et il demeure fasciné et enchanté par l’aimable discours et l’habileté du savant. Ma fille, voilà ce qui arrive: le petit sans le grand a l’impression
qu’il peut faire quelque chose, mais devant le grand, il se sent plus petit qu’il ne l’est. Plus encore devant la hauteur et l’immensité de ma Divine Volonté. Or tu dois savoir que chaque fois que l’âme opère dans ma Divine Volonté, elle se vide de la sienne et forme autant de portes par où la mienne peut entrer.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les suffrages pour les morts
[Jésus dit : ]
« Les morts ne souffrent plus, quand ce sont des justes.
Or Samuel [l’un des douze bergers de la Nativité] était un juste.
Ensuite, pour les morts qui ont besoin de prières, il n’est pas nécessaire d’être auprès de leurs ossements pour les réciter.
Les ossements ? Qu’est-ce ?
La preuve de la puissance de Dieu qui a tiré l’homme de la poussière. Pas autre chose. L’animal lui-même a des os. Un squelette moins parfait que celui de l’homme, pour tout animal. Seul l’homme, le roi de la création, a la position droite du roi qui domine ses sujets, avec un visage qui regarde en face et en haut, sans avoir besoin de se tordre le cou. En haut, là où se trouve la demeure du Père.
Mais ce sont toujours des ossements, de la poussière qui retourne à la poussière.
La Bonté éternelle a décidé de la reconstruire au Jour éternel pour donner aux bienheureux une joie encore plus vive.
Pensez-y : non seulement les âmes seront réunies et s’aimeront comme sur la terre “et beaucoup plus”, mais ils seront heureux de se revoir sous l’aspect qu’ils eurent sur la terre : les chers bébés aux cheveux bouclés comme l’étaient ceux des tiens, Elie, les pères et les mères aux cœurs et aux visages resplendissants d’amour comme les vôtres, Lévi et Joseph. Et même toi, Joseph, tu pourras enfin con­naître ces vi­sages dont tu as la nostalgie.
Plus d’orphelins, plus de veufs, parmi les justes, là haut…
Les suffrages pour les morts, on peut les offrir partout.
C’est la prière d’une âme pour une âme qui nous était unie, à l’Esprit parfait qui est Dieu et qui est partout.
O sainte liberté de tout ce qui est spirituel !
Pas de distances, pas d’exils, pas de prisons, pas de tombeaux…
Rien qui divise et enchaîne à une impuissance pénible ce qui est en dehors et au-dessus des liens charnels. Vous allez, avec ce qu’il y a de meilleur en vous, vers vos bien-aimés. Eux vous rejoignent avec ce qu’ils ont de meilleur. Et tout, dans ces effusions d’esprits qui s’aiment, évolue autour du Feu éternel de Dieu, Esprit absolument parfait, Créateur de tout ce qui fut, est et sera, Amour qui vous aime et vous apprend à aimer… »
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 76.2