Vendredi 1er novembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE TOUS LES SAINTS

De l’Évangile de Matthieu 5, 1-12a
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez- vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
Réjouissez- vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! Mt 5, 12
Celle qui vit dans notre Vouloir, en nous épousant, met tous les saints en fête.

 

Le livre du Ciel Tome 38, 17 mai 1938
Veux-tu savoir quelque chose ? Mes vérités serviront de dot pour pouvoir te marier à Dieu. Elles feront connaître à l’âme qui est Celui qui s’abaisse et dont l’amour l’amène au point de
vouloir s’unir (à l’âme) par les liens du mariage. Mes vérités touchent et retouchent la créature, elles la façonnent, forment en elle la vie nouvelle et restaurent et embellissent en elle notre image et notre ressemblance comme lorsque nous l’avons créée, et elles impriment sur elle le baiser divin d’union inséparable. Une seule de nos vérités peut former une mer
de prodiges et de créations divines en celle qui a le bonheur de l’écouter. Une seule de nos vérités peut changer un monde en le faisant passer de la perversité au bien et à la sainteté, parce que cette vérité est une vie qui vient de nous pour être manifestée pour le bien de tous. C’est un nouveau soleil que nous faisons se lever dans les intelligences créées et qui, par sa lumière et sa chaleur, se fera connaître pour transformer en lumière et en chaleur celle qui possède le bien de l’écouter. C’est pourquoi cacher une vérité que nous voulons avec tant d’amour faire sortir de notre sein paternel est le plus grand des crimes, et prive les générations humaines du plus grand des biens. De plus, celle qui vit dans notre Vouloir, en nous épousant, met tous les saints en fête. Chacun participe à la noce divine, et la fête a lieu au ciel et sur la terre. Chaque acte de la créature qui vit dans notre Vouloir est une fête et un
banquet préparé pour les Régions célestes. Et les saints échangent des cadeaux nouveaux avec la créature, et ils implorent Dieu de lui manifester d’autres vérités afin d’agrandir toujours davantage les limites de la dot laissée par Dieu à cette créature.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Fête de la Toussaint
Azarias [l’ange gardien de Maria Valtorta] dit :
[…] « Je ne t’ai rien dit le jour de la Toussaint, parce que le paradis tout entier te parlait par son amour. Tout était leçon dans le bonheur dont tu jouissais. Je suis donc resté à côté de toi, en tuteur du mystère, adorant avec toi la Divinité qui te comble de bienfaits. Que devais-je dire de plus, tant ce que tu voyais, ce que tu goûtais, ce que tu comprenais te parlait déjà ?
L’Eglise glorieuse, en te donnant ce que tu as appelé son amour — et cela en était une juste définition — te fournissait l’explication la plus belle et la plus juste de ce qu’est le dogme de la communion des saints, de ce qu’est la sainteté et la manière de devenir saint, et de ce qui constitue la récompense de ceux qui savent y parvenir.
La liturgie de la Toussaint se transformait de paroles en vision, de vision en compréhension, de compréhension en participation.
Quant à moi, je me taisais, en veillant et en vénérant.
Mais aujourd’hui je peux te le dire : tu as vu la béatitude de ceux qui surent rester sans tache tout au long de leur chemin. Avance comme eux dans la Loi du Seigneur et tu parviendras à cette béatitude qui vous récompense de toute douleur soufferte ici-bas.
Aime comme tu t’es sentie aimée par le grand et lumineux peuple des saints ; aime et prie pour tous tes frères militants, pour attirer sur eux la garde protectrice de Dieu afin qu’elle les défende contre les épreuves qu’ils ne savent pas dépasser, et les entraîne, par sa bonté, à faire preuve de bonté dans leurs œuvres et leurs pensées. Tu sais par qui tu dois toujours commencer…
La première parole de Jésus sur la croix était une prière pour les plus grands pécheurs et ses plus subtils bourreaux, tortionnaires même, parce qu’ils faisaient souffrir, de la plus grande souffrance, cette partie qui n’est pas la chair. » […]
Le Livre d’Azarias, le 3 novembre 1946