27ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024   - Missionnaires de la Divine Volonté

Gn 2, 28-24 ; Ps 127 ; He 2, 9-11 ; 

Evangile de Marc 10, 2-16

En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. 

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

 « Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme ».
L’Évangile de ce Dimanche nous renvoie à l’intention première du Père au moment de la création :
 « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen 2, 18).
 Dès l’origine des temps, le Père se préoccupe de la solitude de sa créature et lui cherche : « une aide qui lui corresponde ». L’homme se réalise lorsqu’il trouve un échange, une complémentarité, une correspondance dans l’amour. A la question-piège, Jésus rappelle que c’est Dieu qui vient bénir, unir et rendre donc fécond l’amour humain. Cette parole s’insère dans toutes nos relations humaines et pas seulement dans l’intimité du couple. Il s’agit de s’ouvrir à l’amour divin en appelant son Esprit dans nos cœurs.
Inviter Jésus à partager notre existence, c’est accueillir le royaume à la manière d’un enfant, c’est se laisser transformer et guider par la sagesse divine, c’est passer d’un amour possessif au don généreux et gratuit.
En venant au-milieu de nous, Jésus nous fait vivre déjà l’existence du ciel et nous propose de faire un bout de chemin avec Lui.
 
 Cette semaine : sachons profiter de la compagnie du Christ en le prenant avec nous.
                     Père Jean-Jacques Duten