26ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
Nb 11, 25-29 ; Ps 18B ; Jc 5, 1-6 ;

Évangile de Marc 9, 38-43.45.47-48

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

« Ne l’en empêchez pas… »
Il chassait les démons au nom du Christ mais personne ne le connaissait.
IL m’arrive de surprendre des initiatives généreuses où l’on respecte la discrétion des auteurs.  Alors que la perversité du mal nous agresse par sa façade publique ; il y a toujours de la générosité et des bonnes œuvres trop souvent cachées par la pudeur et le respect humain. On n’en parle pas… « Le bien ne fait pas de bruit » disait Saint François de Salles, mais il est porteur d’espérance dans une société qui s’asphyxie.  Voilà pourquoi Jésus dit :
« il faut mettre la lampe sur le lampadaire et que tous profitent de la lumière ».  
Jésus ouvre une brèche dans le ciel pour montrer La vie éternelle promise à toute l’humanité. Nous y sommes appelés dès maintenant.
 Nous pressentons cet appel intérieur. Et c’est déjà dans ce monde qu’il faut que nos sens et nos facultés soient tout ordonnés au Christ.
Prendre des moyens efficaces suppose aussi de rompre : « et de couper » un mode de vie pour se laisser transformer par l’Évangile.
 
Laissons-nous guider par L’Esprit et notre être tout entier prendra peu à peu le style et l’esprit du Seigneur.
                              Père Jean-Jacques Duten