Mardi 24 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 8, 19-21
En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » 

 

« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » Lc 8, 21
Seulement celui qui aime la vérité l’embrasse et la met en pratique.

 

Le livre du Ciel Tome 6, 16 janvier 1906
Me trouvant dans mon état habituel, Jésus béni vint brièvement et me dit : « Personne ne peut résister à la vérité ou dire que la vérité n’est pas la vérité. Aussi mauvaise ou stupide qu’une personne puisse être, elle ne peut dire que le blanc est noir et que le noir est blanc, que la lumière est obscurité et que l’obscurité est lumière. Seulement celui qui aime la vérité l’embrasse et la met en pratique. Celui qui n’aime pas la vérité est troublé et tourmenté par elle. » Puis, il disparut comme un éclair. Peu après, il revint et ajouta : « Ma fille, celui qui vit dans la sphère de ma Volonté se trouve dans la demeure de toutes les richesses et celui
qui vit en dehors de cette sphère se trouve dans la demeure de toutes les misères. Voilà pourquoi il est dit dans l’Évangile qu’on donnera à celui qui a et qu’on enlèvera le peu qu’il a à celui qui n’a pas. « En fait, puisque celui qui vit dans la sphère de ma Volonté se trouve dans la demeure de toutes les richesses, il n’y a pas à s’étonner qu’il soit de plus en plus riche de tous les biens. Pour celui qui vit en moi comme dans sa propre maison, est-ce que je pourrais me montrer avare ? Au contraire, ne lui donnerais-je pas tantôt une faveur, tantôt une autre, jusqu’à ce que j’aie partagé avec lui tous mes biens ? Bien sûr que oui. « Par contre, pour celui qui se trouve dans la demeure de toutes les misères, en dehors de ma Volonté, sa propre volonté est par elle-même la plus grande des misères et la destructrice de tous les biens. Il n’y a donc pas à s’étonner que si cette âme a quelques biens, des biens sans contact avec ma Volonté, ces biens lui soient enlevés, puisqu’ils lui sont inutiles. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un murmure qui ne vient ni d’une approbation ni d’une protestation court à travers la foule qui se presse maintenant ; elle est si nombreuse que, au-delà du jardin et de la terrasse, la rue en est pleine. Il y a des gens à cheval sur le muret, d’autres sont grimpés sur le figuier du jardin et sur les arbres des jardins voisins, car tout le monde veut entendre la discussion entre Jésus et ses ennemis. La rumeur, comme un flot qui arrive du large au rivage, arrive de bouche en bouche jusqu’aux apôtres les plus proches de Jésus, c’est-à-dire Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée. Les autres, en effet, sont les uns sur la terrasse, les autres dans la cuisine, excepté Judas qui est sur la route, dans la foule.
       Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :
       « Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »
       Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.
       Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son vi­sage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :
       « Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. »
       La foule fait entendre un murmure plus fort, comme celle d’une mer soudain soulevée par le vent.
       Les scribes se mettent à fuir en disant :
       « C’est un possédé. Il renie jusqu’à son sang ! »
       Ses cousins avancent en disant :
       « C’est un fou ! Il torture jusqu’à sa Mère ! »
       Les apôtres disent :
       « En vérité, cette parole est tout hé­roïsme ! »
       La foule dit :
       « Comme il nous aime ! » Tome 4 – ch 269.12