Jeudi 5 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE THÉRÈSE DE CALCUTTA (1910-1997) FONDATRICE DES MISSIONNAIRES DE LA CHARITÉ 

“Ne vous imaginez pas que l’Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire.”

De l’Évangile de Luc 5, 1-11
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. 

 

Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Lc 5, 10
Plus je te manifeste de connaissances sur mon Fiat éternel, plus je dispose et étends le filet servant à prendre les âmes qui doivent vivre dans mon Royaume ;

 

Le livre du Ciel Tome 20, 2 novembre 1926
Je continuais ma vie dans le divin Fiat et en faisant mes actes en lui, j’absorbais la lumière ; et alors qu’il formait ses reflets, de nombreux fils de lumière en sortaient qui formaient un filet de lumière par-dessus la terre pour attraper les créatures. Et Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, chaque fois que tu fais ta ronde dans ma Volonté, tu acquiers plus de
lumière pour former le filet avec lequel je prends les créatures. Et sais-tu ce qu’est ce filet ? Il est formé de mes connaissances. Plus je te manifeste de connaissances sur mon Fiat éternel, plus je dispose et étends le filet servant à prendre les âmes qui doivent vivre dans
mon Royaume ; et cela dispose le Seigneur à te les donner. Lorsque tu fais ta ronde dans notre Volonté, en vertu de cette Volonté, tes actes deviennent lumière et s’étendent jusqu’à toucher la Divinité et à attirer plus de lumière de vérité parmi les créatures. Puis, poursuivant ma ronde en tout ce qui fut fait dans la suprême Volonté, j’arrivai à tout ce
que ma céleste Maman y avait fait et je lui dis : « Reine souveraine, je viens cacher mon petit amour dans la grande mer de votre amour, mon adoration envers Dieu dans l’immense océan du vôtre. Je cache mes actions de grâces dans la mer des vôtres ; je cache mes supplications, mes soupirs, mes larmes et mes souffrances dans la mer des vôtres, afin que ma mer d’amour et la vôtre soient une, mon adoration et la vôtre soient une, que mes actions de grâces acquièrent l’immensité des vôtres ; que mes supplications, mes larmes et mes souffrances puissent devenir une seule mer avec la vôtre, afin que je puisse moi aussi avoir mes mers d’amour, d’adoration, etc. Et que tout comme votre souveraine Grandeur demandait ainsi le Rédempteur tant attendu, je puisse moi aussi me présenter devant la divine Majesté, avec toutes ces mers, pour demander, supplier, implorer le Royaume du Fiat suprême.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit à Simon :
       « Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.
       – Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est tout au fond, qui sait où.
       – Fais ce que je te dis, Pierre. Ecoute toujours celui qui t’aime.
       – Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole. »
       Il appelle à haute voix les employés, ainsi que Jacques et Jean.
       « Nous sortons pêcher. C’est le Maître qui le veut. »
       Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus :
       « Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. A cette heure-ci, qui sait où les poissons se reposent !… »
       Jésus assis à la proue sourit et se tait.
       Ils font un arc de cercle sur le lac puis jettent le filet. Après quelques minutes d’attente, la barque est secouée étrangement, étant donné que, sous le soleil déjà haut sur l’horizon, le lac est lisse comme du verre fondu.
       « Mais ce sont les poissons, Maître ! » dit Pierre, les yeux écarquillés.
       Jésus sourit et se tait.
       « Hissez ! Hissez ! » ordonne Pierre aux employés. Mais la barque penche du côté du filet. « Ohé ! Jacques ! Jean ! Vite ! Venez ! Avec les rames ! Vite ! »
       Ils accourent et les efforts réunis des deux équipages par­viennent à hisser le filet sans abîmer leur prise.
       Les barques accostent. Elles sont vraiment l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une prise stupéfiante et d’innombrables poissons frétillent encore dans le filet : c’est de l’argent et du bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Il n’y a donc plus qu’une solution : renverser ce qui reste dans le filet au fond de la barque. On le fait et c’est alors tout un frémissement de vies qui agonisent. Les équipages ont les pieds dans cette surabondance jusqu’au-dessus de la cheville, et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive.
       « A terre ! Virez ! Faites force de voiles ! Attention au fond ! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids ! »
       Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé.
       « Maître Seigneur ! Eloigne-toi de moi ! Je suis un homme pécheur. Je ne suis 
pas digne d’être auprès de toi ! »
       Il est à genoux sur la grève humide.
       Jésus le regarde et sourit.
       « Lève-toi ! Suis-moi ! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes ainsi que tes com­pagnons que voici. Ne craignez plus rien. Je vous appelle. Venez !
       – Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Partons, tous pour toi, Jésus ! Que l’Eternel soit béni pour ce choix. » Tome 1 – ch 65.2