Mercredi 12 juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 5, 17-19
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » 

 

” Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.” Mt 5, 17
Consommant en mon Humanité toutes les lois et toutes les saintetés de l’ancien monde, je les ai abolies pour donner naissance à la nouvelle loi de grâce…

 

Le livre du Ciel Tome 26, 9 mai 1929
Ma parole est vie, et à mesure que je te parlais de mon Fiat, plus qu’un tendre père, je continuais à former sa vie en toi. En fait, tu n’aurais jamais pu comprendre ce qui concerne ma Volonté si tu n’avais pas eu sa vie en toi, parce que c’est ce qui forme sa propre vie que l’on cherche vraiment à comprendre et à défendre ; ce qui ne forme pas sa propre vie ne vient qu’en second lieu, non en premier, et on ne ressent pas alors l’amour véritable que l’on peut avoir pour sa propre vie. Ainsi, j’ai pu confier à la vie même de mon Fiat formée en toi toutes ses connaissances afin de pouvoir former autant de ses vies dans les créatures. De plus, je devais faire pour toi ce que j’avais fait moi-même: en venant sur la terre, j’ai observé toutes les lois, je me suis soumis à tous les sacrifices de l’ancienne loi d’une façon parfaite, comme personne ne l’avait fait jusqu’alors ; et après avoir tout accompli en moi, consommant en mon Humanité toutes les lois et toutes les saintetés de l’ancien monde, je les ai abolies pour donner naissance à la nouvelle loi de grâce et à la nouvelle sainteté que j’apportais sur la terre. C’est ce que j’ai fait avec toi : j’ai centralisé en toi les souffrances, les sacrifices, les combats de la sainteté présente afin de la compléter et d’être alors capable de commencer la nouvelle sainteté de la vie dans ma Volonté c’est-à-dire, le Fiat Voluntas Tua sur la terre comme elle est au ciel.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
       Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
       Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine. Tome 3 – ch 171.1