Lundi 10 juin 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Matthieu 5, 1-10
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »

 

“Heureux”
Tous les Bienheureux demeurent ravis et surpris en lisant les caractères de la suprême Volonté.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 29 janvier 1928
Ma fille, tu me remercies parce que je t’ai fait écrire ce qui concerne ma Volonté, une doctrine du Ciel tout entier et qui a la vertu de communiquer la palpitation et toute la vie céleste de ma Volonté à celui qui lira ces écrits. Ma Volonté palpite parmi les créatures, mais sa vie est étouffée par la volonté humaine. Ces écrits feront sentir si fortement ses pulsations que la vie de ma Volonté prendra la première place qui lui est due, car elle est la pulsation et la vie de toute la Création. La valeur de ces écrits est immense ; ils ont la valeur d’une Volonté divine. Si ces écrits étaient en or, la valeur de ce qu’ils contiennent les surpasserait de loin. Ces écrits sont des Soleils imprimés en caractères d’une lumière éclatante dans la Patrie céleste et ils sont le plus bel ornement des murs de la Cité éternelle où tous les
Bienheureux demeurent ravis et surpris en lisant les caractères de la suprême Volonté. Je ne pouvais faire en ces temps une grâce plus grande en transmettant aux créatures, à travers toi, les caractères de la Patrie céleste qui apporteront parmi elles la vie du Ciel. C’est pourquoi lorsque tu me remercies, je te dis merci moi aussi d’accepter de recevoir mes leçons et de faire le sacrifice d’écrire sous ma dictée. Lorsque tu écrivais, c’est ma Divine Volonté qui faisait couler la vertu vivante de sa palpitation ardente, éternelle et vivifiante que j’imprimais dans tes caractères. Et toi, en les relisant, tu ressens toute la rénovation céleste
imprimée en eux. Oh ! comme il sera difficile pour ceux qui liront ces écrits de ne pas ressentir la vie palpitante de ma Volonté et de se sortir, par la vertu de sa vivifiante palpitation, de la léthargie dans laquelle ils se trouvent ! Ces écrits sur mon Fiat suprême, par la force de sa lumière, éclipseront la volonté humaine. Ils seront un baume sur les plaies
humaines, un opium pour tout ce qui est terrestre. Les passions se sentiront mourir, et de leur mort renaîtra la vie du Ciel parmi les créatures. Elles formeront la véritable armée céleste en proclamant un état de siège de la volonté humaine avec tous les maux qu’elle engendre; elles feront se lever à nouveau la paix, le bonheur perdu, la vie de ma Volonté parmi les créatures. Le siège qu’elles proclameront ne blessera personne, car c’est ma Volonté qui proclame un état de siège de la volonté humaine afin qu’elle cesse de tyranniser les pauvres créatures et les laisse libres dans le Royaume de ma Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Vous dites : “ Comment conquérir Dieu et son Royaume en suivant une autre voie plus douce que la voie sévère du Sinaï ? ”
Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
“ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints. (…) Tome 3 – ch 170.5