Samedi 25 mai 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 10, 13-16
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

“Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas.” Mc 10, 15
Seuls les enfants ont le droit de posséder les biens du Père…

 

Le livre du Ciel Tome 30, 16 novembre 1931
Ma fille, aimer signifie posséder et vouloir faire sien la personne ou l’objet que l’on aime. Aimer veut dire se lier, par un lien d’amitié, de parenté ou de descendance, selon l’intensité plus ou moins grande de l’amour. De sorte que si entre la créature et Dieu il n’y a pas de vide
d’amour divin, si tous ses actes courent vers Dieu pour l’aimer, s’ils ont leur commencement et leur fin dans l’amour, si la créature voit tout ce qui appartient à l’Être suprême comme sien, tout cela exprime l’amour de l’enfant pour son Père parce qu’alors la créature ne sort ni des divines propriétés ni de la résidence du Père céleste. Car l’amour constitue un droit dans la créature : droit des descendants, droit de partage des biens, droit d’être aimée. Chacun de ses actes d’amour est une note vibrante qui palpite dans le cœur divin et lui dit : « Je t’aime » et « Aime-moi », et ce son ne s’arrête pas tant que la créature ne sent pas la note de son Créateur qui répond en écho au son de son âme : « Je t’aime, ô enfant. » Oh ! combien nous attendons le « Je t’aime » de la créature pour lui faire prendre sa place dans notre amour et avoir le doux plaisir de pouvoir lui dire « Je t’aime, ô enfant » et de lui donner le très grand droit de nous aimer et d’appartenir à notre famille. Un amour
interrompu ne fait pas que nos choses soient les siennes ni qu’elle les défende ; il ne peut pas être appelé l’amour d’un enfant. C’est tout au plus un amour d’amitié, un amour de circonstance, un amour d’intérêt, un amour de nécessité qui ne constitue pas un droit, car seuls les enfants ont le droit de posséder les biens du Père, et le Père a le devoir sacro-saint, également avec les droits humains et divins, de faire posséder ses biens par ses enfants. Par conséquent, aime toujours afin que ma Volonté trouve dans tes actes l’amour, la rencontre, et ton baiser à ton Créateur.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Observez comme les enfants m’aiment, et imitez-les. Comme ils croient en moi, et imitez-les. Comme ils se souviennent de ce que je dis, et imitez-les. Comme ils font ce que j’enseigne, et imitez-les. Comme ils ne s’enorgueillissent pas de ce qu’ils font, et imitez-les. Comme ils n’ont pas de jalousie pour moi ni pour leurs compagnons, et imitez-les. En vérité, je vous dis que, si vous ne changez pas votre manière de penser, d’agir et d’aimer, et si vous ne changez pas sur le modèle des tout petits, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Eux, ils savent ce que vous savez, ce qu’il y a d’essentiel dans ma doctrine. Mais avec quelle différence ils pratiquent ce que j’enseigne ! Vous, vous dites pour toute bonne action que vous accomplissez : “ J’ai fait cela ” ; l’enfant me dit : “ Jésus, je me suis souvenu de toi aujourd’hui, et pour toi j’ai obéi, j’ai aimé, j’ai retenu mon envie de me battre… et je suis content parce que toi, je le sais, tu sais quand je suis bon et tu en es content. ” Considérez encore les enfants quand ils agissent mal, avec quelle humilité ils me l’avouent : “ Aujourd’hui j’ai été méchant. Et cela me déplaît parce que je t’ai fait de la peine. ” Ils ne se cherchent pas d’excuses. Ils savent que je sais, ils croient, ils souffrent de ma douleur.
     Ah ! Que ces petits sont chers à mon cœur, eux en qui il n’y a pas d’orgueil, pas de duplicité, pas de luxure ! Je vous le dis : devenez semblables à des enfants, si vous voulez entrer dans mon Royaume. Aimez-les comme l’exemple angélique que vous pouvez encore avoir. Vous devriez être comme des anges. En guise d’excuse, vous pourriez dire : “ Nous ne voyons pas les anges. ” Mais Dieu vous donne les enfants comme modèles et eux, vous les avez parmi vous. Et si vous voyez un enfant abandonné matériellement, ou moralement, et qui peut périr, accueillez-le en mon nom, parce que ces petits sont très aimés de Dieu. Or quiconque accueille un enfant en mon nom, m’accueille moi-même, parce que je suis dans leur âme, qui est innocente. Et celui qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé, le Seigneur très-haut. Tome 5 – ch 352.12