Samedi 11 mai 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 16, 23b-28
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. En disant cela, je vous ai parlé en images. L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. » 
Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jn 16, 23
Il y a une grande différence, ma fille, entre celle qui demande et possède, et celle qui demande et ne possède pas la vie divine.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 27 novembre 1927
La créature qui a le bien possède la vertu de le demander et de le donner. C’est ce qui s’est passé dans la Rédemption. Le péché inondait la terre. Et ceux que l’on appelait « le peuple de Dieu » étaient les moins nombreux de tous. Et s’ils semblaient rechercher la Rédemption, c’était de façon superficielle, car ils ne possédaient pas en eux-mêmes la vie de ce Rédempteur qu’ils demandaient. On peut dire qu’ils recherchaient la Rédemption comme le
fait l’Église d’aujourd’hui, comme font les consacrés et les religieux en récitant le « Notre Père », mais la plénitude de la vie de ma Volonté qu’ils demandent dans le «Notre Père » n’est pas en eux. Par conséquent, leur demande se termine par des paroles, mais non par des
faits. Ainsi, lorsque la Reine du Ciel est venue en possédant la plénitude de la vie divine, tout ce qu’elle a demandé à Dieu pour le bien du peuple a fait qu’il s’est ému, a été gagné, et l’a fait se décider. Et malgré tous les maux qui existaient, le Verbe éternel est venu sur la terre par celle qui déjà le possédait et qui formait sa vie. Avec la plénitude de la vie divine,
elle a pu émouvoir Dieu, et le bien de la Rédemption est venu. Ce que tous les autres ensemble n’ont pas pu obtenir, la Reine souveraine l’a obtenu, elle qui avait d’abord conquis en elle son Créateur, qui possédait la plénitude de tous les biens qu’elle demandait pour les autres et qui, conquérante, avait la vertu de pouvoir demander et donner le bien qu’elle possédait. Il y a une grande différence, ma fille, entre celle qui demande et possède, et celle qui demande et ne possède pas la vie divine. La première demande comme un droit, la seconde à titre d’aumône. Et à celle qui demande à titre d’aumône, on donne de l’argent,
des lires tout au plus, mais non le Royaume tout entier. Celle qui demande comme un droit, possède ; elle est déjà propriétaire, elle est Reine. Et celle qui est Reine peut donner le Royaume, et comme elle est Reine, elle possède sur Dieu un empire divin et peut demander le
Royaume pour les créatures. C’est ce qu’il adviendra pour le Royaume de ma Divine Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Jésus dit :
“Dès le commencement de votre prière, la grâce du Seigneur descend toujours sur vous. Je parle de la prière sainte, et non de la sotte qui demande de choses inutiles ou réprouvées par Dieu et par la morale. L’Éternel qui veille sur vous des Cieux n’a pas un coeur de bronze semblable au vôtre, vous qui êtes durs envers vos frères et soeurs et ingrats envers Dieu. Il se penche immédiatement sur vous quand, avec un coeur humble, aimant et confiant, avec sacrifice et constance, vous demandez pitié à Dieu. Lorsque vous vous adressez à lui, Dieu vous donne pain et réconfort, il vous guide et vous éclaire. Et si vous n’êtes pas toujours exaucés, ne pensez pas que votre prière reste sans réponse. Pour quelque chose qui vous est nié par l’Intelligence qui sait tout, vous recevez d’autres dons que vous n’appréciez pas toujours tout de suite et dont vous n’êtes pas aussitôt reconnaissants. Mais tôt ou tard, vous devez reconnaître cette Bonté intelligente qui prend soin de vous. Et si vous ne vous en rendez pas compte ici-bas, vous saurez sûrement au-delà de la vie terrestre combien le Seigneur fut grand et bon avec vous. Les cahiers de 1943