Dimanche 5 mai 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Jean 15, 9-17
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »

 

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Jn 15, 12
Tu vois par conséquent combien je t’aime et combien ton Jésus sait aimer. 

 

Le livre du Ciel Tome 34, 28 septembre 1935
Ma bienheureuse fille, écoute-moi, laisse-moi soulager mon amour. Tu dois savoir que la créature a toujours été avec nous dans notre Esprit divin. Elle a toujours occupé son poste dans le sein de son Créateur, et abaeterno chaque acte, chaque pensée, parole, œuvre et pas de la créature était orné de notre amour spécial. De sorte qu’en chacun de ses actes se trouve la chaîne de nos actes d’amour qui comprend la pensée, la parole, etc., de la créature ; et cet amour donne la vie, il nourrit les répétitions de tous ses actes et, oh ! comme la créature est belle dans notre Esprit divin, car elle est formée par le souffle continuel de notre amour, un
amour voulu, non forcé, un amour non pas de nécessité, mais venant de la vertu générative de notre Être suprême qui toujours génère et place son amour continuel sur ses œuvres, en vertu de notre Fiat omnipotent qui, s’il ne pouvait pas générer de nouvelles œuvres et maintenir son acte d’amour continuel, se sentirait étouffé dans ses flammes et paralysé
dans son mouvement continuel. Comme nous voulons que la créature sorte de notre Sein divin, nous lui faisons faire son petit chemin dans le temps, et notre amour ne cesse pas de suivre, d’investir, de courtiser tous ses actes de son amour spécial. Si cet amour devait lui manquer, la créature n’aurait pas le moteur, la force générative et vivifiante de l’être
humain. Oh ! si les créatures savaient qu’en chacune de leurs pensées, en chaque parole et en chaque œuvre, dans leur souffle et dans leurs pulsations, se trouve un amour distinct de leur Créateur, oh ! combien elles nous aimeraient et cesseraient de profaner par des actes
indignes un amour si grand. Tu vois par conséquent combien je t’aime et combien ton Jésus sait aimer. Aussi, apprends de moi à m’aimer. C’est la prérogative de notre amour de toujours aimer ce qui est sorti de nous, de faire surgir de notre amour tous les actes de la créature.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Le manque d’amour est un obstacle à la conversion
Jésus dit :
« Si tous savaient – au lieu de se contenter de râler à cause de toutes les difficultés, les peines et les malheurs de la vie –, si tous savaient venir à moi quand le prochain les offense, les tourmente, leur fait du tort, quand il calomnie, déçoit, avilit, quand il blesse comme une épée par son indifférence, son manque de charité, son incompréhension, comme ce serait mieux! Ils souffriraient moins et en retireraient des bénédictions divines. Au contraire, les invectives contre tout et tous, moi compris, ne cessent de fleurir sur ces lèvres humaines qui se sentent trop fatiguées pour prier, mais pas pour insulter.
or comment puis-je venir à ceux en qui la haine fermente ? Car l’insulte n’est-elle donc pas de la haine qui fermente ? Contre moi, contre le prochain, contre la volonté de Dieu, contre vous-mêmes. sachez que, même si elle est tournée contre vous-mêmes, je la réprouve parce que j’abhorre les cœurs et les bouches qui haïssent, que cela s’adresse à moi, leur Dieu, ou à leurs frères, créatures de Dieu, ou encore à eux-mêmes, œuvres de Dieu.
Pour moi, haïr c’est ne pas aimer, et pour ce faire il n’est pas nécessaire de tuer, il suffit de manquer à ce sens de compassion patiente que les animaux domestiques eux-mêmes ressentent pour leur maître qui souffre. Par conséquent, celui qui hait un malheureux en lui faisant sentir durement sa condition et en aggravant les plaies que j’ai soignées par mon amour afin qu’il souffre moins, celui-là m’offense; car j’ai dit : “Bienheureux les miséricordieux ! Quiconque donnera à boire, ne serait-ce qu’un verre d’eau, ne perdra pas sa récompense.” or une bonne parole procure une bien plus grande récompense qu’un verre d’eau. »
Les Cahiers de 1944, 19 janvier