De l’Evangile de Jean 15, 9-11
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour…Jn 15, 10
La correspondance à mes grâces est la porte qui me laisse entrer dans un cœur pour y faire ma demeure.
Le livre du Ciel Tome 2, 2 août 1899
« Les iniquités qui montent de la terre au ciel sont si nombreuses que si les prières et les
souffrances des âmes victimes cessaient pour un quart d’heure, Je ferais sortir le feu des entrailles de la terre et J’en inonderais la population. » Il ajouta : « Regarde toutes les grâces que Je devais déverser sur les créatures. Comme elles n’y correspondent pas, Je suis forcé de les retenir. Pire encore, elles m’obligent à changer ces grâces en châtiments. Sois attentive, ô ma fille, afin de bien correspondre aux multiples grâces que Je déverse en toi. Car la correspondance à mes grâces est la porte qui me laisse entrer dans un cœur pour y faire ma demeure. Cette correspondance est comme cet accueil chaleureux et affable que
l’on donne quand quelqu’un vient nous visiter, de telle sorte qu’attiré par ces politesses, le visiteur se sent obligé de revenir et se sent même incapable de partir. Tout est dans l’accueil à mon égard Suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, Je les
accueillerai et Je les traiterai au ciel. En leur ouvrant toutes grandes les portes du ciel, J’inviterai toute la cour céleste à venir les accueillir et Je les ferai asseoir sur les trônes les plus sublimes. Pour les âmes qui n’auront pas correspondu à mes grâces, ce sera le contraire. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Faites en sorte que l’amour puisse vaincre la haine
Azarias dit [l’ange gardien de Maria Valtorta] :
« Que chacun donne ce que Dieu lui permet de donner pour l’édification de son prochain, et qu’il le donne saintement, pour que les œuvres miséricordieuses de Dieu soient manifestées.
Car si quelqu’un utilise mal les dons de Dieu ou bien fait semblant de posséder ce qu’il n’a pas, ou ce qui lui a été retiré par châtiment à cause du mauvais usage qu’il en avait fait, celui-là est un hypocrite mal vu de Dieu, un menteur et un idolâtre qui a le culte de lui-même et l’exige des autres : il emploie des paroles mensongères et le démon est en lui.
“ Personne, s’il parle sous l’action de l’Esprit de Dieu, ne jette l’anathème sur Jésus. ”
Jeter l’anathème sur Jésus, c’est mener une vie sans conformité à son enseignement.
“ Personne ne peut dire ‘Jésus est le Seigneur’, si ce n’est sous l’action de l’Esprit Saint ”. En effet, on ne peut reconnaître le Christ que si, aidé par la grâce, l’on peut reconnaître en Jésus le Seigneur Sauveur, c’est-à-dire connaître Jésus pour ce qu’il est réellement : la Sagesse, la Parole qui doivent être suivies et écoutées avec foi, charité, espérance et humilité, toujours avec vérité ; en outre, il faut être libéré de l’envie qui va jusqu’à nier les dons d’un frère uniquement parce qu’on ne les possède pas soi-même, ainsi que des égoïsmes avares qui gardent pour soi ces dons que l’Esprit divin a accordés sous diverses formes et dans des mesures différentes, en les puisant à une unique source : lui-même, l’unique Esprit.
Soyez tous satisfaits de votre sort spirituel : celui qui a, parce qu’il peut donner ; celui qui n’a pas, parce qu’il peut recevoir.
Car, que vous donniez ou que vous receviez, tout ce que vous avez vient de Dieu seul, qui distribue ses dons avec une sagesse parfaite ; en effet, il sait bien à qui ils font du bien et à qui ce n’est pas le cas, et il donne et veut donner pour votre bien. Donc, puisque vous ne pouvez exiger ce qui vous est donné gratuitement, et ne devez pas refuser ce que Dieu vous donne, veuillez voir en toute chose Dieu et son désir d’être aimé de tous les hommes. Et soyez joyeux de donner, chacun ce qu’il peut. Beaucoup ou peu, peu importe. Il suffit que ce soit ce que vous pouvez donner.
Dieu sait. Dieu voit. Dieu juge.
Toute action de l’homme bon est justifiée par Dieu, même si elle est petite.
Toute action de l’homme est vue par les yeux de Dieu avec justice.
Aimez donc, et tout ce que vous ferez sera bien.
Soyez plein d’amour envers Dieu, envers l’Eglise, envers ceux qui vous sont les plus proches de par leur appartenance à la véritable et unique Eglise, envers le prochain plus éloigné parce qu’il est en dehors du troupeau, envers celui qui pèche pour le ramener au salut.
Faites en sorte que l’amour puisse vaincre la haine, chez les individus en particulier comme dans l’humanité tout entière.
Ayez la certitude que Dieu est avec vous, vous tous qui servez le Seigneur par tel ou tel don, gardez l’espérance certaine que Dieu ne permet pas que ses serviteurs se perdent, et avancez, toujours, jusqu’au but, en rendant grâce de tout au Seigneur.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. » Le Livre d’Azarias, 18 août 1946