Dimanche 28 avril 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Jean 15, 1-8
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » 

 

Demeurez en moi, comme moi en vous. Jn 15, 4
Ma bienaimée, entre en Moi pour prendre part aux souffrances des ardeurs de mon Cœur.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 4 septembre 1901
« Ma bienaimée, mon cœur brûle pour ma gloire et pour le bien des âmes. Le bien que les gens omettent de faire, crée des vides par rapport à ma gloire et à leur âme. Même s’ils ne font pas de mal, en ne faisant pas le bien qu’ils pourraient faire, ces gens ressemblent à ces chambres vides qui, bien que belles, n’ont rien qui attire l’admiration ou frappe le regard. Par conséquent, le propriétaire n’en reçoit aucune gloire. S’ils font une bonne action et en négligent une autre, ces gens sont comme ces chambres dépouillées dans lesquelles on aperçoit à peine quelques objets disposés sans ordre. « Ma bienaimée, entre en Moi pour prendre part aux souffrances des ardeurs de mon Cœur. Il les vit pour la gloire de la Majesté divine et pour le bien des âmes. Cherche à combler ces vides de ma gloire. Tu pourras le faire en ne laissant passer aucun moment de ta vie qui ne soit uni à ma Vie. En d’autres mots, à toutes tes actions, qu’il s’agisse de la prière ou de la souffrance, du repos ou du travail, du silence ou de la conversation, de la tristesse ou de l’allégresse, ou même de la nourriture que tu prends, en somme, à tout ce qui peut t’arriver, tu adjoindras l’intention de me donner toute la gloire qui devrait m’être donnée à travers ces actions. Tu y ajouteras l’intention de suppléer pour le bien que les âmes devraient faire, mais ne font pas, et de suppléer pour la gloire non reçue à cause de cela. Si tu fais cela, tu combleras en quelque sorte les vides dans la gloire que Je dois recevoir des créatures et mon Cœur en éprouvera un rafraîchissement dans ses ardeurs. De ce rafraîchissement découleront des ruisseaux de grâces au bénéfice des mortels, ce qui leur infusera une plus grande force pour faire le bien. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Les âmes qui aiment
Jésus me console par ces mots :
« As-tu déjà vu des cygnes évoluer sur un clair miroir d’eau ? Ils vont et viennent, et on dirait que leur sillage ne perturbe pas la surface, tant leur déplacement est paisible. Ils ne veulent toutefois que des eaux claires, afin que leur beau plumage ne se salisse pas. Ils semblent rechercher les endroits baignés de soleil de préférence à tout autre. Arrivés là, ils s’arrêtent. Ils restent aussi immobiles que des sculptures posées sur un miroir bleu vert. Ils paraissent contempler la beauté du firmament qui se reflète dans l’eau, ou s’imprégner le plumage de soleil pour le rendre plus immaculé et plus fort. […]
Les âmes qui aiment ressemblent aux cygnes.
Elles naviguent sur les eaux pures et calmes de l’amour, et sont paisibles, car qui est avec Dieu est en paix. Elles sont toujours à la recherche d’un lieu où se placer directement sous le rayon de leur Soleil qui les fortifie. Elles ne contemplent que le Ciel, et elles en discernent le reflet sur les réalités d’ici-bas, car leur amour leur fait reconnaître leur Dieu en toute chose et en toute créature. » […]
Les Carnets, 29 juillet 1948