Ac 9, 26-31 ; Ps 21 ; Jn 3, 18-24 ;
Evangile de Jean 15, 1-8
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments ».
Le Christ aime prendre ces images de la nature qu’Il devait contempler avec plaisir. Il y voyait un message divin pour toute l’humanité, comme une parole du Ciel pour nous rapprocher du Créateur de l’univers.
En s’identifiant à : « la vigne », Il en profite pour dire son attachement à la créature humaine. Alors que bien souvent, nous croyons agir seul, Jésus est là, à la porte, comme une source de fécondité à toute notre vie. Il nous lance un appel : « Demeurez en moi : » et il ajoute : « comme moi en vous ».
Il faut entendre : « appelez-moi ! Ne me laissez-pas en-dehors de vous, car sans moi vous n’y arriverez pas ».
La vie chrétienne consiste en effet, à se fondre dans la vie du Christ et des Écritures pour : « que tout ce qu’Il a vécu dans sa chair, nous puissions le vivre en Lui, et qu’Il le vive en nous » (COC 521).
Si nous nous souvenons de sa présence bienveillante et quotidienne,
Le Christ sera comme la sève qui donne la vie aux rameaux, afin d’être « ses disciples » de l’espérance du royaume pour tous.
Bonne semaine.
Père Jean-Jacques Duten