MÉMOIRE DE LA NAISSANCE DE LA SERVANTE DE DIEU LUISA PICCARRETA : LE 23 AVRIL 1865
Et toi, ma fille, tu es également particulière devant Moi et devant l’histoire. Il n’y a pas eu
d’autres créatures avant toi et il n’y en aura pas après toi qui, par nécessité, aient été pourvues à ce point de l’assistance de mes ministres. Je t’ai choisie afin de déposer en toi les actes de ma Volonté suprême. Il était approprié, en vertu de la Sainteté de ma Volonté, que certains de mes ministres t’accompagnent et soient dépositaires des grâces que comporte ma Volonté, pour ensuite les communiquer au reste de l’Église. Il faut bien des précautions de ta part et de la part de ces ministres. En ce qui te concerne, comme une autre mère pour Moi, tu as à recevoir le grand Don de ma Volonté et tu as à en connaître tous les Mérites. En ce qui concerne mes ministres, ils doivent recevoir ces choses de toi, afin que le “Fiat Voluntas tua” sur la terre comme au Ciel soit réalisé dans mon Église. Ah! tu ne sais pas tout ce que J’ai dû te donner pour rendre possible le dépôt de ma Volonté en toi. J’ai enlevé de toi le germe de la corruption. J’ai purifié ton âme et ta nature de manière à ce que tu ne ressentes rien envers eux et eux envers toi. Ne pas avoir ce germe est comparable à du bois sans feu.
Bien que Je ne t’aie pas exemptée du péché originel comme Je l’ai fait pour ma chère Mère, J’ai fait en toi un miracle de grâces jamais accordé à aucun autre, en enlevant de toi le germe de la corruption. Il n’aurait pas été approprié que ma Volonté trois fois sainte descende dans
une âme, en prenne possession et lui communique ses Actes, si cette âme avait été maculée par la moindre corruption. Tout comme il n’aurait pas été convenable que Moi, le Verbe du Père, Je fusse conçu dans le sein de la Mère céleste sans qu’elle ait été exemptée de la faute
originelle. En conséquence, combien de grâces ne t’ai Je pas données? Tu crois que ce n’est rien et ainsi tu ne t’y arrêtes aucunement. Au lieu de me remercier, tu t’inquiètes de la façon dont J’ai disposé de toi et de ceux que J’ai placés autour de toi, alors que tout ce que Je veux, c’est que tu suives ma Volonté. Tu dois savoir que l’accomplissement de ma Volonté est si important qu’il se range parmi les décrets les plus importants de la Divinité. Tome 15, 11 juillet 1923
De l’Évangile de Jean 10, 22-30
On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Jn 10, 25
Le Père et moi, nous sommes UN. Jn 10, 30
“Ma fille, sur la terre, Je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père.”