Dimanche 21 avril 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Jean 10, 11-18
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

 

Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Jn 10, 11
Le seul moyen de sauver ses enfants étaient de donner sa vie pour eux…

 

Le livre du Ciel Tome 2, 14 octobre 1899
Une “mère” vivait au ciel, unie au Père et à l’Esprit Saint, partageant avec eux un bonheur exquis. Mais elle n’était pas pleinement satisfaite. Elle voulait autour d’elle tous ses enfants, ses chères images, les plus belles créatures sorties des mains de Dieu. Du haut du ciel, ses yeux étaient fixés sur l’humanité perdue Elle s’ingéniait à trouver le moyen de sauver ses enfants bien aimés Et, consciente qu’ils ne pouvaient en aucune manière donner satisfaction à la Divinité par eux-mêmes, même au prix des plus grands sacrifices à cause de leur petitesse comparée à la grandeur de Dieu , que fit cette mère ? Voyant que le seul moyen de sauver ses enfants étaient de donner sa vie pour eux en épousant leurs souffrances et leurs
misères et en faisant tout ce qu’ils auraient dû faire eux-mêmes, elle se présenta en larmes devant la Divinité. Et, de sa plus douce voix et avec les motifs les plus convaincants que lui dictait son cœur magnanime, Elle lui dit : « Je demande grâce pour mes enfants perdus. Je ne puis supporter de les voir séparés de Moi. Je veux les sauver à tout prix. Et puisqu’il n’y a pas d’autres moyens que de donner ma vie pour eux, Je veux le faire, pourvu qu’ils retrouvent la leur. Qu’attends-tu d’eux ? La réparation ? Je ferai réparation pour eux. La gloire et l’honneur ? Je te rendrai gloire et honneur en leur nom. Des actions de grâce ? Je te
rendrai grâce pour eux. Tout ce que tu attends d’eux, je te le donnerai, pourvu qu’ils soient admis à régner à mes côtés. » Émue par les larmes et l’amour de cette Mère compatissante, la Divinité se laissa convaincre et se sentit portée à aimer ces enfants. Ensemble, les personnes divines se penchèrent sur leurs malheurs et acceptèrent le sacrifice de cette mère
qui donnera pleine satisfaction pour les racheter. Dès que le décret fut signé, Elle quitta aussitôt le ciel et se rendit sur la terre. Laissant derrière elle ses vêtements royaux, elle se revêtit des misères humaines comme une misérable esclave et elle vécut dans la plus extrême
pauvreté, dans des souffrances inouïes, au milieu d’êtres souvent insupportables. Elle ne fit que supplier et intercéder pour ses enfants. Cependant, ô stupéfaction, au lieu d’accueillir à bras ouverts celle qui venait les sauver, ces enfants firent tout le contraire. Personne ne voulut l’accueillir ni la reconnaître. Au contraire, ils la laissèrent errer, la méprisèrent et complotèrent pour la faire mourir. Que fit cette tendre mère en se voyant ainsi rejetée par ses enfants si ingrats ? A-t-elle renoncé ? Nullement ! Au contraire, son amour pour eux devint plus ardent et elle courut d’un endroit à l’autre pour les rassembler auprès d’elle. Que d’efforts elle déploya ! Elle n’arrêtait jamais, toujours préoccupée par le salut de ses enfants. Elle pourvoyait à tous leurs besoins, remédiait à tous leurs maux passés, présents et futurs. En somme, elle faisait absolument tout concourir pour le bien de ses enfants.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

 Je suis le bon Berger et mes brebis me connaissent, tout comme ceux qui sont pour l’éternité les portiers du vrai bercail. Eux m’ont connu, moi et mon nom, et ils l’ont annoncé pour qu’il soit connu d’Israël. Ils m’ont décrit, et ils ont préparé mes chemins.
     Et quand ma voix s’est fait entendre, le dernier d’entre eux m’a ouvert la porte en annonçant au troupeau qui attendait le vrai Berger, au troupeau groupé autour de son bâton : “ Voici celui dont j’ai dit qu’il vient derrière moi. Il me précède parce qu’il existait avant moi et que moi, je ne le connaissais pas. C’est précisément pour que vous soyez prêts à le recevoir, que je suis venu baptiser avec de l’eau afin qu’il soit manifesté en Israël. ”
     Et les bonnes brebis ont entendu ma voix : quand je les ai appelées par leur nom, elles sont accourues et je les ai emmenées avec moi, comme le fait un bon berger, que les brebis reconnaissent à la voix et qu’elle suivent partout où il va.
     Et quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles, et elles le suivent, car elles aiment la voix du berger, alors qu’elles ne suivent pas un étranger, mais au contraire fuient loin de lui, parce qu’elles ne le connaissent pas et le craignent.
     Moi aussi, je marche devant mes brebis pour leur indiquer le chemin et pour affronter le premier les dangers et les signaler au troupeau que je veux conduire en lieu sûr dans mon Royaume. Tome 8 – ch 518.5