Dimanche 25 février 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 9, 2-10

 

Quand je suis hors de mon corps et me trouve dans les hauteurs des cieux, j’ai l’impression de voir Dieu comme à l’intérieur d’une lumière.

 

Le livre du Ciel Tome 2, 28 février 1899
Quand le confesseur m’a demandé de lui expliquer comment je percevais Dieu, je lui ai
répondu qu’il m’était impossible de répondre à sa question. Le soir venu, mon doux Jésus m’est apparu et m’a presque fait des reproches à cause de mon refus. Puis il a fait passer en moi deux rayons très lumineux. Par le premier, j’ai compris intellectuellement que la Foi
est Dieu et que Dieu est la Foi. C’est ainsi que, ci-dessus, j’ai pu essayer de dire quelque chose sur la Foi. Maintenant, à la suite du deuxième rayon, je vais tenter d’expliquer comment je perçois Dieu. Quand je suis hors de mon corps et me trouve dans les hauteurs des cieux, j’ai l’impression de voir Dieu comme à l’intérieur d’une lumière. Dieu semble être lui-même cette Lumière. Dans cette lumière se trouvent la beauté, la force, la sagesse, l’immensité, la hauteur et la profondeur infinies. Dieu est présent même dans l’air que nous respirons. Ainsi, nous le respirons et nous pouvons faire de lui notre propre vie. Rien n’échappe à Dieu et rien ne peut lui échapper. Cette lumière semble être complètement voix, malgré qu’elle ne parle pas Elle semble être complètement action, malgré qu’elle est toujours au repos. Elle est partout, malgré qu’elle a son propre centre. Ô Dieu, comme tu es incompréhensible ! Je te vois, je sens ta présence, tu es ma vie et tu t’enfermes en moi, mais tu restes immense et ne perds rien de toi-même. J’ai vraiment l’impression de bégayer et de ne rien dire de valable sur Dieu. Pour m’exprimer avec des mots humains, je dirai que je vois des reflets de Dieu un peu partout dans la création: à certains endroits, ces reflets sont beauté, à d’autres, ils sont parfum, à d’autres, ils sont lumière, plus spécialement dans le soleil. Le soleil m’apparaît comme particulièrement représentatif de Dieu. Je vois Dieu comme caché à l’intérieur de cette sphère qui est le roi de tous les astres. Qu’est-ce que le soleil ? Rien d’autre qu’un globe de feu. Ce globe est unique mais ses rayons sont multiples. Le globe représente Dieu et ses rayons, les attributs infinis de Dieu. Le soleil est à la fois feu, lumière et chaleur. La Très Sainte Trinité est ainsi représentée par le soleil, le feu représentant le Père, la lumière, le Fils et la chaleur, le Saint-Esprit. Bien que le soleil soit feu, lumière et chaleur, il est un. De même que dans le soleil on ne peut séparer le feu de la lumière et de la chaleur, ainsi la puissance du Père, celle du Fils et celle du Saint-Esprit sont
inséparables. On ne peut concevoir que le Père a préséance sur le Fils et le Saint-Esprit, ou vice versa. Car tous trois ont la même origine éternelle. Au même titre que la lumière du soleil se diffuse partout, Dieu est présent partout par son immensité. Cependant, la comparaison avec le soleil est ici défaillante. Puisque le soleil ne peut atteindre les endroits
où sa lumière ne peut pénétrer. Alors que Dieu est présent absolument partout. Dieu est pur esprit.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

Ils sont éveillés par une clarté si vive qu’elle fait évanouir celle du soleil et qui se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.

 

   388> Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré [1]. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille.

Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’Univers et dans les Cieux. Je sais que c’est quelque chose d’indescriptible.

Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu’il se dresse. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.

Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré.

“Maître ! Maître !” appellent-ils doucement mais d’une voix angoissée.

Lui n’entend pas.

“Il est en extase, dit Pierre tout tremblant. Que peut-il bien voir ?”

Les trois se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ils ne l’osent pas.

 

 349.7 – La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux.

 

 389> L’un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu’il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Élie ressemble à la flamme vive du soleil.

Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n’abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.

Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle : “Maître, Maître! Écoute-moi”. Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit et dit : “C’est beau d’être ici avec Toi, Moïse et Élie… Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir…”

Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d’un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Élie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.

Les apôtres n’osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits.

 Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d’elle-même tout l’espace, les trois tombent le visage contre l’herbe.

“Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le.”  Tome 5, chapitre 349.