En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. Mc 6, 56
Je suis venu sur terre dans la Rédemption pour sortir l’homme de son état de mort, le guérir et lui donner tous les remèdes possibles pour le faire revenir à son état originel…
Le livre du Ciel Tome 23, 6 novembre 1927
Je suis venu sur terre dans la Rédemption pour sortir l’homme de son état de mort, le guérir et lui donner tous les remèdes possibles pour le faire revenir à son état originel, sachant que
s’il retournait dans notre Volonté,d’où il est sorti, tout était déjà prêt pour le maintenir dans sa condition royale. Tu dois savoir que pour celle qui vit ou vivra dans ma Volonté, les actes que j’ai accomplis dans la Rédemption lui seront non pas des remèdes, mais des bonheurs et des joies, et ils seront les plus beaux ornements du palais royal de ma Volonté, car tout ce que j’ai fait n’était rien d’autre que la naissance de ma Volonté. Ses miséricordieuses entrailles ont fait naître pour moi dans le sein de mon Humanité tous les actes que j’ai accomplis en
venant sur terre. Il est donc juste que ce qui lui appartient lui serve d’ornement. En tout ce que j’ai fait sur la terre, lorsque je priais, parlais, souffrais ou bénissais les petits enfants, je cherchais mes enfants, les enfants de ma Divine Volonté, pour leur donner le premier acte et tout ce qui s’y rapporte, tout le bonheur que mes actes contenaient; et j’ai donné ces actes comme remèdes à ces malheureux enfants du péché, serviteurs de la volonté humaine, pour leur salut. Ainsi, tous mes actes s’écoulaient comme le premier acte qui était censé vivre dans la Volonté suprême, pour devenir le centre de leur vie. C’est ainsi que celui qui vit dans ma Volonté peut dire : « Tout est à moi », et je lui dis : « Tout est à toi. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :
Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.
Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.
Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels.
Les apôtres voguaient, obéissant à mon commandement d’aller m’attendre à Capharnaüm. Et moi, après le miracle des pains, je m’étais isolé de la foule, mais pas par dédain pour elle ou par lassitude.
Je n’éprouvais jamais de rancœur contre les hommes, même s’ils se montraient méchants à mon égard. C’est seulement quand je voyais la Loi piétinée et la maison de Dieu profanée que j’arrivais à m’indigner. Mais alors, ce n’était pas moi qui étais en cause, mais les intérêts du Père. Et moi, j’étais sur la terre le premier des serviteurs de Dieu pour servir le Père des Cieux.
Je n’étais jamais las de me dévouer aux foules, même si je les voyais fermées, lentes, humaines, au point de faire perdre courage à ceux qui sont les plus confiants dans leur mission. Et même, justement parce qu’ils étaient si déficients, je multipliais mes explications à l’infini, je les prenais vraiment comme des élèves en retard, et je guidais leur âme dans les découvertes et les initiations les plus rudimentaires, comme un maître patient guide les petites mains maladroites des écoliers pour tracer les premières lettres, pour les rendre toujours plus capables de comprendre et de faire. Que d’amour j’ai donné aux foules ! Je les sortais de la chair pour les amener à l’esprit. Je commençais moi aussi par la chair, mais, alors que Satan en part pour les amener à l’enfer, j’en partais pour les conduire au Ciel.
Je m’étais isolé pour remercier le Père du miracle des pains. Ils avaient été plusieurs milliers de personnes à manger et j’avais recommandé de dire “ merci ” au Seigneur. Mais une fois l’aide obtenue, l’homme ne sait pas dire “ merci ”. Je le disais pour eux. Tome 4 – ch 274.5