Jeudi 1er février 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 6, 7-13
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. 

 

Alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Mc 6, 7
Ta mission est grande et totalement divine.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 4 février 1919
À ce moment, je ne sais comment, je me suis retrouvée à l’intérieur de l’immensité divine. Là, étaient érigés des trônes de Justice, un pour chaque créature, devant lesquels le doux Jésus avait à répondre des actions des créatures, payant et souffrant la mort pour chacune. Comme un doux petit agneau, Jésus était tué par des mains divines pour ensuite revenir à la vie et souffrir encore d’autres morts. Ô Dieu, ô Dieu ! Quelles douleurs incommensurables ! Mourir pour revenir à la vie et revenir à la vie pour mourir à nouveau d’une mort encore plus cruelle ! Je me sentais moi-même mourir en voyant mon doux Jésus être tué tant de fois. J’aurais voulu épargner ne fût ce qu’une mort à celui qui m’aime tant ! Oh ! comme j’ai bien compris que seulement la Divinité pouvait faire souffrir autant le doux Jésus et se vanter d’avoir aimé les hommes à ce point, à travers de telles souffrances ! Ni les anges, ni l’homme n’auraient eu cette capacité d’aimer jusqu’à cet héroïsme. Seulement un Dieu le pouvait. Mais qui pourrait tout dire ? Mon pauvre esprit nageait ainsi dans cet océan de lumière, d’amour et de souffrances, et je restai comme interdite, sans savoir comment partir. Si mon aimable Jésus ne m’avait pas attirée dans sa très sainte Humanité, dans laquelle mon esprit était un peu moins submergé, j’aurais été incapable de quoi que ce soit. Par la suite, mon
doux Jésus ajouta : « Fille bien aimée, nouvelle née de ma vie, viens dans ma Volonté et vois le nombre de mes actes qui sont en suspens et attendent de profiter aux créatures. Ma Volonté doit être en toi comme la roue principale d’une montre. Si celle-ci tourne, toutes les autres tournent et la montre marque l’heure et les minutes. Tout résulte du mouvement de la roue principale ; Si cette roue ne bouge pas, la montre reste sans mouvement. La roue principale en toi doit être ma Volonté, laquelle doit donner le mouvement à tes pensées, à ton cœur, à tes désirs, à tout. Comme ma Volonté est le centre de mon être, de la Création et de tout, ton mouvement, émanant de ce centre, pourra se substituer aux mouvements de toutes les créatures. En se multipliant pour tous, il amènera les actions de tous devant mon trône, se
substituant pour chacune. Par conséquent, sois attentive. Ta mission est grande et totalement divine. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque.
       Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort.
       En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.
       Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville. Tome 4 – ch 265.6