Mercredi 31 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JEAN BOSCO (1815-1888) “LA PRIÈRE EST UNE CAMARADE INSÉPARABLE DE LA VIE CHRÉTIENNE ” FONDATEUR DES SALÉSIENS 

De l’Évangile de Marc 6, 1-6
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. 

 

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Mc 6, 4

Fille, ma vie cachée de Nazareth n’est pas considérée par les hommes.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 14 août 1912
Ma fille, quand J’étais sur la terre, mes mains ne se sont-elles pas abaissées à travailler
le bois, à enfoncer des clous, aidant ainsi mon père adoptif Joseph ? Ainsi, avec mes mains et mes doigts, Je créais des âmes et divinisais les actions humaines en leur donnant un mérite divin. Par le mouvement de mes doigts, J’appelais le mouvement de tes doigts et celui des autres doigts humains Et, en voyant que ce mouvement était fait pour Moi et que c’était moi-même qui le faisais, Je prolongeais ma vie de Nazareth en chaque créature et Je me sentais comme remercié par elles pour les sacrifices et les humiliations de ma vie cachée. Fille, ma vie cachée de Nazareth n’est pas considérée par les hommes. Cependant, hormis ma Passion, Je ne pouvais leur faire un plus grand don. En m’abaissant à tous ces petits gestes que les hommes doivent faire quotidiennement comme manger, dormir, boire, travailler, allumer le feu, balayer , Je mettais dans leurs mains des petites pièces de monnaie divine d’une valeur inestimable. Si ma Passion les a rachetés, ma vie cachée a attaché à leurs actes, même les plus anodins, des mérites divins d’une valeur infinie. «Vois-tu? Quand tu travailles et tu travailles parce que je travaille, mes doigts coulent dans les tiens Pendant que je travaille
avec toi, à ce moment même, mes mains créatrices  répandent beaucoup de lumière dans le monde. Combien d’âmes J’interpelle ! Combien d’autres Je sanctifie, corrige, châtie, etc. ! Et tu es avec moi, créant, interpellant, corrigeant, et ainsi de suite. Tout comme tu n’es pas seule en cela, Moi non plus Je ne suis pas seul dans mon travail. Puis Je te faire un plus grand honneur ? » Qui pourrait dire tout ce que j’ai compris : tout le bien qu’on peut se faire à soi-même et qu’on peut faire aux autres quand on fait les choses comme si c’était Jésus qui les faisait avec nous ?

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

– La foule, restée interdite, murmure : “Mais d’où Lui vient tant de sagesse ?”
“Et les miracles d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait. Toute la Palestine en parle.”
“N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son établi de Nazareth faire des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut sa maîtresse.”
“Un scandale aussi cela que notre père a critiqué” dit Joseph d’Alphée.
“Mais tes frères aussi ont terminé l’école avec Marie de Joseph.”
“Hé ! mon père fut faible avec son épouse…” répond encore Joseph.
“Et aussi le frère de ton père, alors?”
“Aussi.”
“Mais est-ce bien le fils du menuisier ?”
“Et tu ne le vois pas ?”
“Oh ! il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.”
143> “Et alors où est Jésus de Joseph ?”
“Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas?”
“Il a ici ses frères et ses sœurs et tous l’appellent parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ?”
Les deux aînés d’Alphée font signe que oui.
“Alors il est devenu fou ou possédé, car ce qu’il dit ne peut venir d’un menuisier.”
“Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine c’est du délire ou de la possession…”
246.13 – …Jésus s’est arrêté sur la place, attendant Alphée de Sara qui parle avec un homme. Et pendant qu’il attend, un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue Lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.
“Ne t’en afflige pas. Un prophète généralement n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophètes, il faut être des êtres pour ainsi dire étrangers à la vie. Et les concitoyens et ceux de la famille plus que tous connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent, mais la vérité triomphera. Et maintenant je te salue. La paix soit avec toi.”
“Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère.”
“Tu le méritais parce que tu as su croire. Mon pouvoir, ici, est impuissant, car il n’y a pas de foi, Allons, amis. Demain à l’aube nous partirons.” Tome 4, chapitre 246.