Dimanche 28 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT THOMAS D’AQUIN (1225-1274) – DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

De l’Évangile de Marc 1, 21-28
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

 

On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Mc 1, 22
Quand je parle, ma parole créatrice a le pouvoir de donner en nature à l’âme le don que je veux faire par ma parole.

 

Le livre du Ciel Tome 29, 4 mai 1931
Jésus, toute tendresse et bonté, me dit : Ma fille, parce que tous les actes que tu fais en toi sont des actes enseignés et formés par moi, de sorte qu’ils sont mes actes, et je ne veux
pas te laisser en arrière sans être unie avec moi pour les suivre, car il faut que tu saches que lorsque j’accomplis une œuvre dans l’âme, lorsque je parle et que j’enseigne, ton Jésus a le pouvoir de convertir en nature le bien enseigné et formé dans la créature, et le bien de nature ne peut pas être détruit. C’est comme si Dieu te donnait la vue comme propriété de ta nature et qu’elle ne te servait pas à regarder, la voix, les mains, les pieds, et qu’ils ne te servaient pas à voir, à parler, à travailler et à marcher : ne serait-ce pas condamnable ? Or, lorsque je donne des dons de nature au corps, quand je parle, ma parole créatrice a le pouvoir de donner en nature à l’âme le don que je veux faire par ma parole, parce qu’un seul de mes Fiat contient un ciel, un soleil, une prière incessante pour le don, avec quoi mon Fiat a le pouvoir de le convertir en don de nature de l’âme. De sorte que ce que tu fais en toi, ce sont des dons de nature que ma parole a formés en toi, et tu veilleras par conséquent à ne pas rendre mes dons inutiles. Je les ai mis en toi afin que, avec ces actes répétés de mon Vouloir, nous puissions demander ensemble le grand don que ma Divine Volonté vienne régner sur la terre.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :
       « Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »
       Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.
       « Connais-tu cet homme ?
       – Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.
       – Tout le monde le connaît ? »
       La foule crie :
       « Oui, oui.
       – Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »
       La foule crie :
       « Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.
       – Femme, amène-le moi. »
       La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.
       Le chef de la synagogue avertit Jésus :
       « Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »
       La foule s’écarte en se pressant contre les murs.
       Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :
       « Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…
       – Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »
       L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri. Tome 1 – ch 59.7