En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; Mc 1, 40
[…] elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine.
Le livre du Ciel Tome 20, 22 octobre 1926
Toute parole, vérité et manifestation sur ce Royaume est un miracle sorti de ma Volonté en préservateur de tous les maux ; c’est comme attacher les créatures à un bien infini, à une très grande gloire et à une nouvelle beauté –pleinement divins. Chaque vérité sur mon Fiat
éternel contient plus de puissance et de prodigieuse vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler. En fait, mes paroles sur la sainteté et la puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles
les guériront de la lèpre de la volonté humaine. Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveugles. Elles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté ; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens. Que ne leur donnera pas ma Volonté lorsqu’elle sera en possession de tous les enfants de son Royaume ? C’est pourquoi je veux que tu continues à œuvrer en vue de mon Royaume –et il y a beaucoup à faire pour préparer le grand miracle que ce Royaume du Fiat soit connu et possédé.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“C’est toi, Abel ?”
“Oui, c’est moi.”
“Arrive. Le Maître t’attend ici, sous le noyer.”
Le lépreux sort du fossé et monte sur la berge, il la franchit et s’avance dans un pré. Jésus, adossé à un noyer très élevé, l’attend.
“Maître, Messie, Saint, aie pitié de moi !” et il s’affale sur l’herbe aux pieds de Jésus. Le visage collé au sol, il dit encore : “Oh ! mon Seigneur, si Tu veux, Tu peux me purifier !” Puis il ose se mettre à genoux, tendre ses bras squelettiques, aux mains tordues et il tend son visage osseux, tout dévasté… Des larmes tombent de ses orbites malades que la lèpre a rongées.
424> Jésus le regarde avec tant de pitié. Il regarde ce fantôme qu’un mal horrible dévore et dont une vraie charité peut seule supporter le voisinage tant il est répugnant et malodorant. Et voici, que Jésus tend une main, sa belle main droite et saine comme pour caresser le pauvret.
Celui-ci sans se lever, se rejette en arrière sur ses talons et crie : “Ne me touche pas ! Aie pitié de Toi !”
Mais Jésus fait un pas en avant. Solennel, respirant une douce, bonté, il pose ses doigts sur la tête dévorée par la lèpre et dit à pleine voix, d’une voix qui n’est qu’amour et pourtant impérieuse “Je le veux, sois purifié !” La main reste quelques minutes sur la pauvre tête. “Lève-toi. Va trouver le prêtre. Accomplis ce que la Loi prescrit. Ne dis pas ce que je t’ai fait, mais, seulement soit bon, ne pèche plus jamais. Je te bénis.”
“Oh Seigneur ! Abel ! Mais tu es tout à fait guéri !” Samuel, qui voit la transformation de son ami, crie de joie.
“Oui. Il est sain. Sa foi le lui a mérité. Adieu. La paix soi avec toi.”
“Maître ! Maître ! Maître ! Je ne te quitte plus. Je ne puis plus te quitter !”
“Fais ce que veut la Loi. Puis, nous nous reverrons encore. Pour la seconde fois que ma bénédiction soit sur toi. “
Jésus s’éloigne en faisant signe à Samuel de rester. Et les deux amis pleurent de joie, pendant qu’à la lueur d’un quartier de lune ils retournent à la caverne pour s’arrêter une dernière fois à ce repaire infortuné. Tome 1, chapitre 63.