Mercredi 10 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 1, 29-39
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

 

Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; Mc 1, 34
Ma Volonté est remède, équilibre, préservation, nourriture, vie et plénitude de la sainteté.

 

Le livre du Ciel Tome 18, 28 janvier 1926
Adam, avant d’avoir péché, assaisonnait tous ses actes avec le condiment de notre Volonté, ce qui aiguisait l’appétit de notre amour et nous faisait considérer tous ses actes comme une nourriture savoureuse. Nous lui offrions en retour la délicieuse nourriture de notre Volonté. À la suite de son péché, il perdit son moyen de communication directe avec son Créateur, l’amour pur ne régnait plus en lui et son amour pour son Créateur était mêlé de peur. Comme il n’avait plus en sa possession la Divine Volonté, ses actes n’avaient plus la même valeur. Toute la Création, l’homme inclus, n’avait plus cette suprême Volonté comme source directe de vie. En réalité, après la faute d’Adam, les choses créées sont demeurées intactes. Aucune n’a perdu quoi que ce soit de son origine. Seul l’homme a dégradé : il a perdu sa noblesse originelle et sa ressemblance avec son Créateur. Cependant, ma Volonté ne l’a pas abandonné complètement. Bien qu’elle n’était plus en mesure de le soutenir comme auparavant puisqu’il s’était lui-même détaché d’elle, elle s’est quand même offerte comme remède afin qu’il ne périsse pas complètement. « Ma Volonté est remède, équilibre, préservation, nourriture, vie et plénitude de la sainteté. Quelle que soit la manière dont l’homme veut que ma Volonté vienne à lui, elle vient ainsi. S’il la veut comme remède, elle vient pour éliminer la fièvre de ses passions, la faiblesse de ses impatiences, le vertige de son
orgueil, la maladie de ses attachements, et ainsi de suite. S’il la veut comme aliment, elle se présente pour raviver ses forces et l’aider à croître en sainteté. S’il la veut comme moyen d’atteindre la plénitude de la sainteté, alors ma Volonté fait la fête, car elle voit qu’il veut revenir à son origine. Alors elle s’offre à lui redonner sa ressemblance avec son Créateur, l’unique but pour lequel il a été créé. Ma Volonté ne quitte jamais l’homme. Si elle le quittait, il s’évaporerait en néant. S’il ne cherche pas à devenir saint par ma Volonté, ma Volonté prend quand même les moyens pour qu’il soit au moins sauvé. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


– Rabbi… Rabbi… je ne sais si elle voudra te voir. Elle ne veut voir personne. Je n’ose pas lui dire : “Je vais t’amener le Rabbi.” »
Jésus sourit sans perdre son calme. Il se tourne vers Pierre : «C’est à toi d’agir, Simon. Tu es un homme et le plus âgé des gendres, m’as-tu dit. Va.»
Pierre fait une grimace significative et obéit. Il traverse la cuisine, entre dans une pièce et, à travers la porte fermée derrière lui, je l’entends parler avec une femme. Il sort la tête et une main et dit :
«Viens, Maître, fais vite» et il ajoute plus bas, à peine intelligiblement : «Avant qu’elle ne change d’idée.»
Jésus traverse rapidement la cuisine et ouvre toute grande la porte. Debout sur le seuil, il dit sa douce et solennelle salutation :
«Que la paix soit avec toi.»
Il entre, bien qu’on n’ait pas répondu, et se dirige vers une couche basse sur laquelle est étendue une petite femme, toute grise, amaigrie, essoufflée par la forte fièvre qui rougit son visage enflammé.
Jésus se penche sur le lit, sourit à la petite vieille :
«Tu as mal ?
– Je meurs !
– Non, tu ne vas pas mourir. Peux-tu croire que je peux
te guérir ?
– Et pourquoi le ferais-tu ? Tu ne me connais pas.
– Grâce à Simon, qui m’en a prié… et aussi pour toi, pour donner à ton âme le temps de voir et d’aimer la Lumière.
– Simon ? Il ferait mieux de… Comment donc Simon a-t-il pensé à moi ?
– C’est qu’il est meilleur que tu ne le crois. Je le connais, et je sais. Je le connais et je suis heureux de l’exaucer.
– Tu me guéris, alors ? Je ne mourrai plus ?

405> – Non, femme, pour l’instant tu ne mourras pas. Peux-tu croire en moi ?
– Je crois, je crois. Il me suffit de ne pas mourir ! »
 60.4 – Jésus sourit encore. Il la prend par la main. La main rugueuse, aux veines gonflées disparaît dans la main juvénile de Jésus, qui se redresse et prend l’attitude qu’il a habituellement pour accomplir un miracle. Il crie :
«Sois guérie ! Je le veux ! Lève-toi !»
Et il lâche la main de la femme. Elle retombe sans que la petite vieille se plaigne, alors qu’auparavant, quand Jésus la lui avait prise, bien que ce fût avec une grande délicatesse, le mouvement avait arraché une plainte à la malade.
Un bref temps de silence. Puis la femme s’écrie à haute voix :
«Oh ! Dieu de nos pères ! Mais je n’ai plus rien ! Mais je suis guérie ! Venez, venez ! »
Les belles-filles accourent.
«Regardez donc, dit la femme, je bouge et ne sens plus de douleur ! Et je n’ai plus de fièvre ! Regardez comme je suis fraîche ! Mon cœur ne me donne plus l’impression d’être le marteau du forgeron. Ah ! Je ne meurs plus ! »
Pas un seul mot pour le Seigneur.
Mais Jésus ne se formalise pas. Il dit à la plus âgée des belles-filles :
«Habillez-la pour qu’elle se lève. Elle le peut.»
Et il s’écarte pour sortir.
Confus, Simon se tourne vers sa belle-mère :
«Le Maître t’a guérie. Tu ne lui dis rien ?
– Bien sûr que si ! Je n’y pensais pas. Merci, que puis-je faire pour te remercier ?
– Être bonne, très bonne, car l’Éternel a été bon avec toi. Et, si cela ne t’ennuie pas, permets-moi de me reposer aujourd’hui chez toi. J’ai parcouru pendant la semaine tous les environs et je suis arrivé à l’aube, ce matin. Je suis fatigué.
– Certainement, certainement ! Reste donc si cela t’arrange.»
Mais il y a peu d’enthousiasme dans ses mots.
 60.5 – Jésus va s’asseoir dans le jardin en compagnie de Pierre, AndréJacques et Jean.
«Maître !…
– Mon Pierre ?

406> – Je suis confus. »
Jésus fait un geste, comme pour dire : «Laisse donc !» Puis il dit :
«Ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’on ne me remercie pas tout de suite. Mais je ne cherche pas la reconnaissance. Il me suffit de donner aux âmes le moyen de se sauver
[1]. Je fais mon devoir. À elles de faire le leur.
– Ah ! Y en a-t-il eu d’autres comme celle-là ? Où ?
– Simon, tu es bien curieux ! Mais je veux te contenter, bien que je n’aime pas les curiosités inutiles. C’était à Nazareth. Tu te rappelles la maman de
Sarah ? Elle était très malade quand nous sommes arrivés à Nazareth[2] et on nous a dit que la petite fille pleurait. Pour ne pas faire d’elle, qui est bonne et douce, une orpheline et plus tard la fille d’un second mariage, je suis allé trouver la femme… Je voulais la guérir… mais je n’avais pas encore posé le pied sur le seuil que son mari et un frère me chassèrent en disant : “Va-t’en, va-t’en ! Nous ne voulons pas d’ennuis avec la synagogue.” Pour eux, pour trop de gens, je suis déjà un rebelle…
Je l’ai guérie tout de même… à cause de ses enfants. Et j’ai dit à Sarah, qui était dans le jardin, en la caressant : “Je guéris ta mère. Rentre à la maison. Ne pleure plus.” À l’instant même la femme fut guérie et la petite fille lui a tout raconté, ainsi qu’à son père et à son oncle… Mais on l’a punie pour m’avoir parlé. Je le sais, car l’enfant a couru derrière moi pendant que je quittais le village… Mais peu importe.
– Moi, je l’aurais fait redevenir malade !
– Pierre ! » Jésus est sévère. «C’est cela que je vous ai enseigné, à toi et aux autres ? Qu’as-tu entendu sur mes lèvres, la première fois que je t’ai parlé ? Quelle condition première ai-je toujours demandée pour être mes vrais disciples ?
– C’est vrai, Maître. Je suis vraiment bête. Pardonne-moi. Mais… je ne peux supporter qu’on ne t’aime pas !
– Ah ! Pierre, tu verras bien d’autres animosités ! Tu auras tant de surprises, Pierre ! Des personnes que les gens soi-disant “saints”
méprisent comme des publicains et qui seront au contraire un exemple pour le monde, un exemple que ne suivront pas ceux qui les dédaignent[3].
Des païens qui compteront parmi les plus grands fidèles, des prostituées qui deviendront pures à force de volonté et de pénitence, des pécheurs qui se corrigeront…  Tome 1, chapitre 60.