Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Il enseignait en homme qui a autorité. Mc 1, 22
J’avais autorité sur tous les biens opposés aux péchés et souffrances des créatures.
Le livre du Ciel Tome 15, 23 mai 1923 (modifié avec la traduction anglaise)
Ah ! ma fille, pour prendre pleinement possession de ma Volonté, tu dois prendre en toi tous les états d’esprit de toutes les créatures et à mesure que tu passes d’un état d’esprit à un autre, tu en prends le contrôle. C’est ce qui est arrivé à ma Mère et à ma propre Humanité. Combien de souffrances et d’états d’esprit ont été centrés en nous ! À certaines occasions, ma chère Mère demeurait dans un état de foi pure pendant que mon Humanité gémissante était écrasée sous l’énorme fardeau de tous les péchés et de toutes les souffrances des créatures. Mais, pendant que je souffrais, J’avais autorité sur tous les biens opposés aux péchés et souffrances des créatures. Ma chère Mère restait Reine de la foi, de l’espérance, de l’amour et de la lumière, de telle sorte qu’elle pouvait donner la foi, l’espérance, l’amour et la
lumière à tous. Pour pouvoir faire ainsi, il faut d’abord centrer en soi toutes les misères des créatures et, avec résignation et amour, changer le mal en bien, la noirceur en lumière, la froideur en feu. Ma Volonté est plénitude. Quiconque veut vivre en Elle doit prendre autorité sur tous les biens possibles et imaginables dans la mesure où c’est possible pour une créature. Que de biens Je peux accorder à tous ! Ou bien ma Mère. Si nous ne donnons pas, c’est parce que personne ne veut recevoir. Nous donnons parce que nous avons tout souffert. Pendant que nous étions sur la terre, notre demeure était dans la plénitude de la Divine Volonté. Il te revient de suivre la même voie que nous et de prendre place où nous avons pris place. Crois tu que vivre dans notre Volonté soit une petite chose ou que ce soit comme une quelconque vie, même sainte ? Non, non ! C’est le tout. Il faut tout englober. Si quelque chose manque, alors tu ne peux dire que tu vis dans la plénitude de notre Volonté. Par conséquent, sois attentive et poursuis ton voyage dans notre éternelle Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Celui qui est venu vous sanctifier s’est levé. Il est sorti du secret de la maison où il s’est préparé à cette mission. Il s’est purifié pour vous donner l’exemple de la purification. Il a pris position face aux puissants du Temple et au peuple de Dieu. Et maintenant, Il est parmi vous.
397> C’est Moi ! Non pas comme le pensent et l’espèrent certains parmi vous qui ont l’esprit enténébré et le cœur troublé. Plus grand et plus noble est le Royaume dont je suis le futur Roi et auquel je vous appelle.
Je vous appelle, ô vous d’Israël, avant tout autre peuple, parce que vous êtes ceux qui dans les pères de vos pères eurent la promesse de cette heure et l’alliance avec le Seigneur Très-Haut. Mais ce ne sera pas avec des foules armées, pas par la féroce effusion de sang que se formera ce Royaume. Ce ne sont pas les violents, ni les dominateurs, pas les orgueilleux, les irascibles, les envieux, les luxurieux, les gens cupides qui y entreront, mais les bons, les doux, les chastes, les miséricordieux, les humbles, ceux qui aiment le prochain et Dieu, les patients.
Israël ! Ce n’est pas contre les ennemis du dehors que tu es appelé à combattre, mais contre les ennemis du dedans, contre ceux qui se trouvent en ton cœur, dans le cœur des dizaines et des dizaines de mille parmi tes fils. Enlevez l’anathème du péché dans tous vos cœurs si vous voulez que demain le Seigneur vous rassemble et vous dise : “Mon peuple, à toi le Royaume qui ne sera plus vaincu, ni envahi, ni attaqué par les ennemis”.
Demain. Quel jour, ce demain ? Dans un an ou un mois? Oh ! ne cherchez pas avec la soif malsaine de connaître l’avenir par des moyens qui ont le goût de coupables sorcelleries. Laissez aux païens l’esprit Python. Laissez au Dieu éternel le secret de Son temps. Vous, dès demain, le demain qui surgira après cette heure du soir, celui-là qui viendra de nuit, qui surgira avec le chant du coq, venez vous purifier dans la vraie pénitence.
Repentez-vous de vos péchés pour être pardonnés et prêts pour le Royaume. Enlevez-vous l’anathème du péché. Chacun a le sien Chacun a celui qui est contraire aux dix commandements du salut éternel. Examinez-vous, chacun avec sincérité et vous trouverez le point sur lequel vous vous êtes trompés. Ayez-en humblement un repentir sincère. Veuillez vous repentir. Non en paroles. On ne se moque pas de Dieu et on ne Le trompe pas. Mais repentez-vous avec la volonté arrêtée de changer de vie, de revenir à la Loi du Seigneur. Le Royaume des Cieux vous attend. Demain.
398> Demain ? demandez-vous ? Oh ! c’est toujours un prompt lendemain, l’heure de Dieu, même quand il vient au terme d’une longue vie comme celle des Patriarches. L’éternité n’a pas, pour mesurer le temps, le lent écoulement du sablier. Ces mesures du temps que vous appelez jours, mois, années, siècles sont les palpitations de l’Esprit Éternel qui vous garde en vie. Mais vous êtes éternels en votre esprit et vous devez, en esprit, garder la même méthode de mesure du temps que votre Créateur. Dire donc : “Demain, ce sera le jour de ma mort !” Bien plus, pas de mort pour celui qui est fidèle, mais repos dans l’attente, dans l’attente du Messie qui ouvre les portes des Cieux.
Et, en vérité, je vous dis que parmi ceux qui sont ici présents, vingt-sept seulement devront attendre à leur mort. Les autres seront jugés dès avant la mort et la mort sera le passage à Dieu ou à Mammon, sans délai parce que le Messie est venu, Il est parmi vous et vous appelle pour vous donner la bonne nouvelle, pour vous instruire de la Vérité, pour vous assurer le salut et le Ciel. Faites pénitence ! Le “demain” du Royaume des Cieux est imminent, qu’il vous trouve purs pour devenir les possesseurs du Jour Éternel.