Lundi 1er janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE MARIE-MÈRE DE DIEU : EN 431 LE CONCILE D’ÉPHÈSE LA PROCLAME THEOTOKOS-MÈRE DE DIEU

BELLE ET SAINTE ANNÉE À TOUS

Veux-tu savoir ce que j’aimerais recevoir comme cadeau en ce jour ? Tous les actes que tu as accomplis dans ma Volonté durant cette année. Ces actes seront comme autant de soleils que tu disposeras autour de moi, et –oh ! comme je serai heureux de voir que la petite fille de ma Divine Volonté m’a fait cadeau des nombreux soleils de ses actes ; et moi, en retour, je te donnerai la grâce de doubler les soleils des actes faits dans ma Volonté pour que tu puisses m’offrir un cadeau plus beau et plus riche encore. 1ᵉʳ janvier 1929

 

De l’Évangile de Luc 2, 16-21
En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

 

Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Lc 2, 19
Tout extasiée, ma Maman priait devant ce si grand Prodige.

 

Le livre du Ciel Tome 17,  24 décembre 1924
« Ma fille, l’acte de ma Naissance fut le plus solennel de toute la création. Le Ciel et la
terre se prosternèrent en une profonde adoration à la vue de ma petite Humanité dans laquelle ma Divinité se trouvait comme emmurée. Il y eut un acte de silence, de profonde adoration et de prière. Tout extasiée, ma Maman priait devant ce si grand Prodige qui sortait d’elle, Saint Joseph et les anges priaient aussi. Toute la création ressentait la
grandeur de mon Pouvoir créateur amoureusement renouvelé devant elle. Elle se sentait très honorée parce que celui qui l’avait créée avait besoin d’elle pour l’entretien de son Humanité. Le soleil se sentait honoré d’avoir à donner sa lumière et sa chaleur à son Créateur, son véritable Seigneur. Il fit la fête en mon honneur. La terre se sentait honorée de me voir couché dans une mangeoire. Tout attendrie devant mes frêles membres, elle manifestait sa joie par des signes étonnants.
Toute la création se sentait honorée de voir son vrai Roi et Seigneur descendre en son sein. Chaque chose créée apportait sa contribution : l’eau voulait étancher ma soif, les oiseaux m’égayaient de leur gazouillis, le vent me caressait, l’air me cajolait : toutes les choses créées
m’offraient leur innocent tribut. Seul l’homme ingrat se montra réticent.
Bien qu’il ressentait quelque chose d’inhabituel: une joie, une force puissante. Même si je l’appelais de mes larmes et de mes gémissements, il ne bougea pas, sauf quelques bergers. Pourtant, c’était pour lui que Je venais sur la terre me donner pour le sauver et le ramener à sa céleste Patrie. J’étais aux aguets pour voir s’il allait venir recevoir le grand don de ma Vie Divine et Humaine. Mon incarnation n’était rien d’autre que de me mettre à la merci des créatures. Je me suis mis à la merci de ma chère Mère et de saint Joseph à qui Je fis don de ma vie. Et comme mes œuvres sont éternelles, la Divinité, le Verbe descendu du Ciel, n’a jamais quitté la terre afin de pouvoir se donner sans cesse à toutes les créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils s’en vont, éclairés par la lune et des torches, après avoir fermé le hangar et l’enceinte. Ils vont par les sentiers champêtres, à travers des haies de ronces dépouillées par l’hiver. Ils font le tour de Bethléem et arrivent à l’étable non par le chemin qu’avait suivi Marie, mais en sens contraire. Ainsi ils ne passent pas devant les grottes mieux aménagées mais trouvent immédiatement le refuge qu’ils cherchent. Ils s’approchent.
“Entre !”
“Moi, je n’ose pas.”
“Entre, toi.”
“Non.”
“Regarde au moins.”
“Toi,
Lévi qui as vu l’ange le premier, cela veut dire que tu es plus bon que nous, regarde.” Vraiment ils l’avaient d’abord traité de fou… mais maintenant il leur est utile que le gamin ose ce qu’eux n’osent pas.
L’enfant hésite mais se décide ensuite. Il s’approche du refuge, écarte un peu le manteau… et s’arrête en extase.
“Que vois-tu ?” lui demandent-ils anxieux à voix basse.
“Je vois une femme toute jeune et belle et un homme penché sur une mangeoire et j’entends… j’entends un bébé qui pleure et la femme lui dit d’une voix… oh ! quelle voix !”
195> “Que dit-elle ?”
“Elle dit : “Jésus, mon tout petit ! Jésus, amour de ta Maman ! Ne pleure pas, mon petit Enfant !” Elle dit : “Oh ! si je pouvais te dire : ‘Prends le lait, mon tout petit ! ‘ Mais je ne l’ai pas encore ! ” Elle dit : “Tu as si froid, mon amour ! Le foin te pique. Quelle douleur pour ta Maman de t’entendre pleurer ainsi ! Sans pouvoir te soulager”. Elle dit : “Dors, ma petite âme ! Mon cœur se fend de t’entendre et de voir tes larmes”. Elle l’embrasse et réchauffe ses petits pieds avec ses mains. Elle est penchée abaissant ses mains sur la mangeoire.
“Appelle ! Montre que tu es là !”
“Moi non. Vous plutôt qui nous avez conduit et la connaissez.”
Le berger ouvre la bouche et se borne à un soupir bruyant.
 30.7 – Joseph se retourne et vient à la porte. “Qui êtes-vous ?”
“Des bergers. Nous vous apportons de la nourriture et de la laine. Nous venons adorer le Sauveur.”
“Entrez.”
Ils entrent dans l’étable qui s’éclaire à la lumière des torches. Les vieux poussent les jeunes devant eux.
Marie se retourne et sourit : “Venez” dit-elle. “Venez !” et elle les invite de la main et par son sourire et elle prend le garçon qui a vu l’ange et l’attire à elle, tout près de la crèche. Et l’enfant regarde, radieux.
Les autres, invités aussi par Joseph, s’avancent avec leurs cadeaux, et avec des paroles brèves, émues, les déposent aux pieds de Marie. Ils regardent le petit Bébé qui pleure doucement et ils sourient, émus et heureux.
L’un d’eux plus hardi dit :
“Prends, Mère, elle est soyeuse et propre. Je l’avais préparée pour le bambin qui va bientôt naître chez nous, mais je te la donne. Mets ton Fils dans cette laine, elle sera douce et chaude.” Et il offre une peau de brebis, une très belle peau avec une longue toison de laine toute blanche
[4].
Marie soulève Jésus et l’en enveloppe. Elle le montre aux bergers qui, à genoux sur la litière du sol, le regardent extasiés.
Ils se font plus hardis et l’un d’eux propose :
   196> “Il faudrait Lui donner une gorgée de lait ou mieux de l’eau et du miel. Mais nous n’avons pas de miel. On en donne aux tout petits. J’ai sept enfants, je suis au courant… ”
“Voilà du lait. Prends, Femme. ”
“Mais il est froid. Il faut du chaud. Où est
Élie ? C’est lui qui a la brebis.”
Élie doit être l’homme au lait, mais il n’est pas là. Il s’est arrêté dehors et regarde par une fente et il est perdu dans l’obscurité de la nuit.
“Qui vous a amenés ici ?”
“Un ange nous a dit de venir et Élie nous a conduits. Mais où est-il à présent ?”
Un bêlement de la brebis le trahit.
“Avance, on demande de toi.”
Il entre avec la brebis, intimidé d’être le plus remarqué.
“C’est toi ?” dit Joseph qui le reconnaît. Et Marie lui sourit en disant :
“Tu es bon.”
Ils traient la brebis, et trempant l’extrémité d’un linge dans le lait chaud et écumeux, Marie baigne les lèvres du Petit qui suce cette douceur crémeuse. Ils sourient tous, et plus encore lorsque avec le coin de la toile encore entre les lèvres, Jésus s’endort dans la tiédeur de la laine.     Tome 1, chapitre 30.