Mercredi 15 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 17, 11-19
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » 

 

L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Lc 17,15
La croix est un chemin pour le salut de l’homme Elle l’aide à rendre gloire à Dieu.

 

Le livre du Ciel Tome 7, 8 octobre 1906
Me trouvant dans mon état habituel, Jésus vint et me dit : « Ma fille, la croix est à la créature ce que la bride est au cheval. Que deviendrait le cheval si l’homme ne lui mettait pas de bride ? Il serait indomptable. Il irait de précipice en précipice jusqu’à ce qu’il devienne furieux, faisant du mal à l’homme et à lui-même. Par contre, avec sa bride, il devient docile, il va par des chemins sécuritaires, il est prémuni contre les précipices et il sert les besoins de l’homme comme un ami fidèle. « Telle est la croix pour l’homme. La croix le mate et l’empêche de tomber dans les sentiers erratiques de ses passions qui, comme un feu,
le dévoreraient. La croix éteint ce feu Plutôt que de lui permettre d’être furieux contre Dieu et contre lui-même, elle le dompte. La croix est un chemin pour le salut de l’homme Elle l’aide à rendre gloire à Dieu. Oh ! Si ce n’était pas la croix que, dans sa Sagesse infinie, la divine Providence utilise pour brider l’homme, combien de maux fondraient sur le genre
humain ! »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus les regarde un instant, puis sans s’approcher de ce groupe de douleur, il demande :
“Êtes-vous de ce village ?”
“Non, Maître, de différents endroits. Mais cette montagne où nous restons donne de l’autre côté sur la route de Jéricho et cet endroit est bon pour nous…”
 “Allez alors au village le plus proche de votre montagne, et montrez-vous aux prêtres.”
    432> Et Jésus reprend sa marche en se déplaçant sur le bord du chemin pour ne pas effleurer les lépreux qui le regardent avancer, sans avoir autre chose qu’un regard d’espoir dans leurs pauvres yeux malades. Et Jésus, arrivé à leur hauteur, lève la main pour les bénir.
Les gens du village, déçus, retournent dans leurs maisons… Les lépreux grimpent de nouveau sur la montagne pour aller vers leur grotte ou vers le chemin de Jéricho.
“Tu as bien fait de ne pas les guérir. Ceux du village ne nous auraient plus laissé aller…”
“Oui, et il faudrait arriver à Éphraïm avant la nuit”.
 483.8 – Jésus marche en silence. Désormais le village est caché à la vue par les détours de la route très sinueuse car elle suit les caprices de la montagne au pied de laquelle elle est taillée…
Mais une voix les rejoint :
“Louange au Dieu Très-Haut et à son vrai Messie. En Lui, se trouve toute puissance, sagesse et pitié ! Louange au Dieu Très-Haut, qui, en Lui, nous a accordé la paix. Louez-le, vous tous, hommes de Judée et de Samarie, de la Galilée et d’au-delà du Jourdain, jusqu’aux neiges du très haut Hermon, jusqu’aux pierres brûlées de l’Idumée, jusqu’aux sables baignés par les eaux de la Mer Grande, que résonne la louange au Très-Haut et à son Christ. Voici accomplie la prophétie de Balaam
[5]. L’Étoile de Jacob resplendit sur le ciel rétabli de la patrie réunie par le vrai Berger[6]. Voilà accomplies aussi les promesses faites aux patriarches ! Voici, voici la parole d’Élie qui nous aima. Écoutez-la, ô peuples de Palestine, et comprenez-la. On ne doit plus boiter des deux côtés[7], mais on doit choisir pour la lumière de l’esprit, et si l’esprit est droit, il fera un bon choix. Lui est le Seigneur, suivez-le ! Tome 7, chapitre 483.