Mardi 14 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 17, 7-10
En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir” » 

 

“Nous n’avons fait que notre devoir”. Lc 17, 10
Là où il y a l’accomplissement de son propre devoir, il y a la sainteté.

 

Le livre du Ciel Tome 19, 13 Mai 1926
Au même moment où je priais, en faisant mon adoration habituelle à mon Jésus crucifié, je sentis mon doux Jésus près de moi. M’entourant de ses bras, Il me serra très fort contre Lui Il me montrait, en même temps, mon dernier confesseur décédé, qui paraissait pensif, recueilli, mais ne disait rien. En le regardant Jésus me dit : ” Ma fille, ton confesseur a laissé de grandes choses devant moi. Chaque fois qu’Il débutait une mission, un engagement, Il ne négligeait rien, l’accomplissant exactement, étant très attentif. Il faisait de grands sacrifices Si nécessaire, Il n’hésitait pas à exposer sa vie pour que sa charge fût accomplie dans les règles, craignant, en ne menant pas à bien la mission qu’on lui confiait, d’être lui-même l’obstacle dans l’aboutissement de ladite mission. Ceci signifie qu’Il appréciait et donnait la juste valeur à mes actes. Ceci faisant, Il attirait la grâce lui permettant la réalisation de son engagement. Cela peut paraître dérisoire, alors que c’est l’essentiel. Car, lorsque quelqu’un est appelé à une charge et fait son devoir concernant cette charge, Il le fait pour plaire à Dieu et là où Il y a l’accomplissement de son propre devoir, il y a la sainteté. Étant venu à Moi avec la réalisation de ses propres devoirs, comment aurais-Je pu ne pas le rémunérer
comme Il le méritait ? “

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ecoutez : en vérité, je vous dis que personne ne doit se vanter de faire son devoir et exiger des faveurs spéciales pour ce qui est une obligation.
       Judas a rappelé que vous m’avez tout donné ; et il m’a dit qu’en retour, j’ai le devoir de vous satisfaire pour ce que vous faites.
       Mais rendez-vous un peu compte : il y a parmi vous des pêcheurs, des propriétaires terriens, plus d’un qui possède un atelier, et Simon le Zélote qui avait un serviteur. Eh bien, quand les employés de la barque, ou les journaliers qui vous aidaient à l’oliveraie, à la vigne ou dans les champs, ou encore les apprentis de l’atelier, ou simplement le fidèle domestique qui s’occupait de la maison ou de la table, avaient fini leur travail, vous mettiez-vous par hasard à les servir ?
       Et n’en est-il pas ainsi dans toutes les maisons et toutes les affaires ? Quel homme, ayant un serviteur qui laboure ou qui fait paître, ou un ouvrier à l’atelier, lui dit quand il a fini le travail : “ Passe tout de suite à table ” ? Personne. Au contraire, soit qu’il revienne des champs, soit qu’il ait déposé ses outils, tout maître dit : “ Fais-moi à dîner, mets-toi en tenue et, avec des vêtements propres, sers-moi pendant que je mange et que je bois. Ton tour viendra ensuite. ” Et on ne peut pas dire que cela soit de la dureté de cœur. Car l’employé doit servir son maître, et ce dernier n’a aucune obligation envers lui sous prétexte qu’il a obéi aux ordres reçus le matin. En effet, si le maître a le devoir de se montrer humain à l’égard de son serviteur, celui-ci a aussi le devoir de ne pas être paresseux et dilapidateur, mais de coopérer au bien-être de celui qui l’habille et le nourrit. Supporteriez-vous que vos matelots, vos ouvriers agricoles ou autres sous-ordres, vous disent : “ A ton tour de me servir, puisque, moi, j’ai travaillé ” ? Je ne crois pas.
       Il en va de même pour vous : quand vous regardez ce que vous avez accompli et ce que vous accomplirez pour moi — et, à l’avenir, ce que vous ferez pour poursuivre mon œuvre et continuer à servir votre Maître —, vous verrez que vous êtes toujours restés en-deçà de ce qu’il était juste de faire pour être au niveau de tout ce que vous avez reçu de Dieu. Vous devrez donc toujours dire : “ Nous sommes des serviteurs inutiles, puisque nous n’avons fait que notre devoir. ” Si vous raisonnez ainsi, vous ne sentirez plus de prétentions ni de mécontentements s’élever en vous, et vous agirez avec justice. » Tome 6 – ch 422.7