SAINT SIMON DIT LE ZÉLOTE ET JUDE DIT LE THADDÉE FURENT DEUX DES DOUZE APÔTRES DU CHRIST
De l’Évangile de Luc 6, 12-19
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
Toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. Lc 6, 19
“Ma fille, tu ne sais pas ce que signifie pour moi révéler mes Vérités. Ainsi, tu t’étonnes devant mon plaisir et l’irrésistible force qui m’incite à me révéler à la créature.”
Le livre du Ciel Tome 15, 1 juillet 1923
Je pensai : « Comme Jésus est bon ! Il semble qu’il aime vraiment se communiquer à la créature et qu’il prend un grand plaisir à révéler ses vérités. Quand il révèle l’une d’elles, elle agit comme un stimulant qui l’amène, par une force presque irrésistible, à en révéler d’autres. Quelle merveille ! Quel amour ! » De nouveau, Jésus sortit de
moi. Approchant son visage du mien, Il ajouta : « Ma fille, tu ne sais pas ce que signifie pour moi révéler mes Vérités. Ainsi, tu t’étonnes devant mon plaisir et l’irrésistible force qui m’incite à me révéler à la créature.
Celui qui daigne m’écouter et converser avec Moi est pour moi source de réjouissance. Tu devrais savoir que lorsque je révèle une vérité pour la première fois, mon action constitue une nouvelle création. J’aime beaucoup révéler les nombreux biens et les secrets qui sont en Moi. Parce que Je suis l’Acte qui ne se répète jamais, Je suis toujours sur le point de dire quelque chose de nouveau. Je suis toujours nouveau en amour, en beauté, en bonheur, en harmonie. Ainsi, Je ne fatigue personne. Je tends sans cesse à donner et à dire de nouvelles choses. La force irrésistible qui me pousse à me révéler est mon Amour éternel. J’ai mis en branle la Création dans un débordement d’Amour. Tout ce qui peut être vu dans l’univers était en Moi. L’Amour a fait sortir de Moi un reflet de ma Lumière et J’ai créé le soleil ; Il a fait sortir de Moi un reflet de mon Immensité et de mon Harmonie et J’ai déployé les cieux, les harmonisant avec une multitude d’étoiles et de corps célestes. Ces choses et les autres que J’ai créées ne sont rien d’autre que des reflets de mes attributs qui sont sortis de Moi. Ainsi, mon Amour trouva son
écoulement. Et Je pris grand plaisir à voir tout ce qui était en Moi dispersé en petites particules, planant sur toute la Création. Cependant, quelle n’est pas ma joie quand Je révèle mes vérités qui sont, non pas des reflets de mes attributs, mais la substance même des biens qui se trouvent en Moi, qui parlent de moi avec éloquence, pas silencieusement comme le font les choses créées ! Et puisque ma parole est créatrice, quelle n’est pas ma joie quand Je vois les Vérités que Je révèle former une nouvelle création dans les âmes! Même si, d’un seul Fiat, J’ai créé
autant de choses. Ainsi, en révélant mes Vérités, ce n’est pas seulement un Fiat que Je prononce mais des Vérités que Je fais connaître. Imagine mon plaisir quand Je révèle mes Vérités aux âmes, non pas silencieusement, mais d’une voix retentissante. En révélant mes Vérités, mon Amour trouve son épanchement et célèbre. Et J’aime extrêmement ceux qui daignent m’écouter. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais le monde nous attend. Et nous allons vers le monde qui nous attend, au nom de la sainte charité : de même qu’elle m’a envoyé dans le monde, elle vous envoie elle aussi, par mon commandement. Mais je vous en conjure ! Comme on garde une perle dans son écrin, gardez bien le trésor de ces jours où vous vous êtes regardés, soignés, relevés, revêtus, unis à Dieu. Telles les pierres du témoignage[8] élevées par les patriarches en souvenir des alliances avec Dieu, conservez ces précieux souvenirs dans votre cœur.
165.8 – À compter de ce jour, vous n’êtes plus mes disciples préférés, mais mes apôtres, les chefs de mon Église. Dans les siècles des siècles, c’est de vous que proviendront ses hiérarchies, on vous appellera maîtres, car vous avez pour Maître votre Dieu et sa triple puissance, sagesse et charité.
Je ne vous ai pas choisis parce que vous êtes les plus méritants mais pour tout un ensemble de raisons qu’il n’est pas nécessaire que vous connaissiez aujourd’hui. Je vous ai choisis à la place des bergers qui sont mes disciples depuis l’époque où j’étais un bébé vagissant. Pourquoi donc ? Parce qu’il convenait de le faire. Il y a parmi vous des Galiléens et des Judéens, des hommes instruits et des ignorants, des riches et des pauvres. Tout cela du point de vue du monde. Afin que l’on ne puisse m’accuser d’avoir préféré une seule catégorie de disciples. Mais vous ne suffirez pas pour tout le travail à accomplir, ni maintenant ni plus tard. Tome 3, chapitre 165.