Vendredi 27 octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 54-59
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Lc 56-57
Le manque de correspondance à la grâce aveugle l’âme, la dispose à mal interpréter les choses et ouvre la route à l’obstination, même devant des miracles.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 9 mars 1903
« Ma fille, si un corps est vivant, on peut dire que cela se reconnaît par la chaleur intérieure continuelle qu’il génère. Par contre, un corps mort peut bien être réchauffé au moyen de quelque chaleur extérieure, mais comme cette chaleur ne vient pas de la vraie vie, le corps se refroidit immédiatement. On peut reconnaître de la façon
suivante si une âme est vivante à la grâce : Sa vie intérieure se manifeste par les œuvres qu’elle accomplit et par l’amour qu’elle a envers Moi. Et elle ressent la Force de ma propre Vie dans la sienne. Par contre, si c’est par quelque cause extérieure qu’elle se réchauffe, c’est-à-dire si elle fait quelque bien et ensuite se refroidit, retourne à ses vices et retombe dans ses habituelles faiblesses, il y a une grande probabilité qu’elle est morte à la grâce ou qu’elle est aux dernières extrémités de la vie. On peut reconnaître que c’est vraiment Moi qui viens vers l’âme si
elle éprouve ma grâce dans son intérieur et si tout le bien qu’elle fait se fusionne dans son intérieur. Par contre, si on voit que tout est extérieur et qu’on n’aperçoit rien de bien dans l’intérieur de l’âme, ça peut être le démon qui agit. » Pendant qu’Il disait cela, il disparut. Peu après Il revint encore et ajouta : « Ma fille, comme ce sera terrible pour ces âmes qui ont été beaucoup fécondées par ma grâce et qui n’y ont pas correspondu ! La nation hébraïque a été la plus comblée, la plus fécondée, et pourtant la plus stérile. Moi-même pendant ma vie publique J’ai obtenu de minces résultats. Ainsi, nous n’avons pas produit les fruits que Paul a obtenus chez les autres nations, moins fécondées par la grâce, mais qui y ont mieux correspondu, Car le manque de correspondance à la grâce aveugle l’âme, la dispose à mal interpréter les choses et ouvre la route à l’obstination, même devant des miracles. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le chef de la synagogue se lève de nouveau, patriarcal, splendide comme un Moïse avec ses cheveux blancs, et s’écrie :
       « Cédès est une ville de refuge et une ville lévitique. Respec­tez…
       – Ce sont de vieilles histoires ! Cela ne compte plus !
       – Oh ! Langues blasphématrices ! C’est vous qui êtes des pécheurs et pas lui, et moi je le défends. Lui, il ne dit rien de mal. Il explique les prophètes et nous apporte la Bonne Nouvelle, mais vous, vous l’interrompez, vous le tentez, vous l’offensez. Je ne le permets pas. Il est sous la protection du vieux Matthias de la descendance de Lévi par son père, et d’Aaron par sa mère. Sortez et laissez-le instruire ma vieillesse et l’âge mûr de mes fils. »
       Et il pose sa main rugueuse sur l’avant-bras de Jésus, comme pour le défendre.
       « Qu’il nous donne un vrai signe et nous partirons convaincus, crient les ennemis.
       – Ne te fâche pas, Matthias. Je vais parler » dit Jésus en calmant le vieillard.
       Et il s’adresse aux pharisiens, aux sadducéens et aux docteurs :
       « Quand vient le soir, vous scrutez le ciel et, s’il rougit au crépuscule, vous dites, d’après un vieux dicton : “ Demain, le temps sera beau car le crépuscule rougit le ciel. ” De même à l’aube, quand, dans l’air obscurci par le brouillard et les vapeurs, le soleil ne s’annonce pas couleur d’or, mais paraît étendre du sang sur le firmament, vous dites : “ La journée ne se passera pas sans tempête. ” Vous savez donc lire le temps du lendemain ou de la journée dans les signes instables du ciel et ceux encore plus changeants des vents. Et vous n’arrivez pas à distinguer les signes des temps ? Cela n’honore pas votre intelligence et votre science, et déshonore complètement votre esprit et votre prétendue sagesse. Vous appartenez à une génération perverse et adultère, née en Israël du mariage de ceux qui se sont souillés avec le Mal. Vous en êtes les héritiers et vous accroissez votre perversité et aggravez votre adultère en répétant le péché de ceux qui ont engendré cette erreur. Eh bien ! Sache-le, Matthias, sachez-le, habitants de Cédès et tous ceux qui sont ici comme fidèles ou comme ennemis. Voici la prophétie que, moi, je dis pour remplacer celle d’Habacuc que je voulais expliquer : à cette génération perverse et adultère qui demande un signe, il ne sera donné que celui de Jonas… Allons. Que la paix soit avec les hommes de bonne volonté. »
       Et, par une porte latérale qui ouvre sur un chemin silencieux entre jardins et maisons, il s’éloigne avec les apôtres. Tome 5 – ch 342.7