De l’Évangile de Luc 12, 35-38
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
C’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. Lc 12 38
Combien de belles et bonnes choses le visiteur ne laissera-t-il pas à celui qui le reçoit de cette façon, et le remercier pour sa si grande générosité ?
Le livre du Ciel Tome 17, 8 février 1925
Quand l’âme met de côté sa volonté, ne lui permettant aucun acte de vie, ma Volonté y règne, y commande et y gouverne en maître. Elle se sent chez elle, comme Je me sens dans ma céleste Patrie. Me sentant dans ma maison, J’agis comme étant le maître: Je dispose de tout à ma guise. J’y mets ce que Je veux. Cela me procure le plus grand honneur et la plus grande gloire qu’une créature puisse me donner. Par contre, si l’âme fait sa propre volonté, c’est elle qui agit en maître, qui dispose de tout. Ma Volonté y est comme une pauvre étrangère négligée et parfois
méprisée. Je voudrais y mettre mes choses, mais Je ne le peux pas parce que la volonté humaine ne veut pas me laisser de place. Même dans les choses saintes, elle tient à tenir le haut du pavé. Comme Je me sens inconfortable dans l’âme qui fait sa propre volonté ! C’est comme pour un père qui va rendre visite à un de ses enfants éloignés. ou comme un ami qui va visiter un autre ami. Il frappe et, bien que la porte lui soit ouverte, il est reçu froidement. On le laisse attendre à l’entrée. On ne lui prépare aucun repas. Aucun lit ne lui est offert pour se reposer. On lui
refuse de partager ses joies et ses peines. Quel affront ! Quelle peine pour ce père ou cet ami ! S’il a apporté des trésors à donner, il ne laisse rien et s’en retourne le cœur brisé. Ça pourrait aussi être le contraire. Dès que la personne arrive, on se met en fête, on prépare le meilleur des repas, le plus doux des lits, et on fait du visiteur le seigneur de toute la maison et de soi-même. N’est-ce pas là l’honneur, l’amour, le respect et la soumission les plus grands qui puissent être offerts à un père ou à un ami ? Et combien de belles et bonnes choses le visiteur ne laissera-t-il pas à celui qui le reçoit de cette façon, et le remercier pour sa si grande générosité ? Il en va ainsi pour ma Volonté. Elle vient du Ciel pour résider dans les âmes. Mais au lieu de me laisser être le maître, on me traite comme un étranger et un démuni. Mais ma Volonté ne s’en va pas.
Bien qu’on me traite comme un étranger, Je reste là, dans l’attente, afin de donner aux âmes mes Biens, mes Grâces et ma Sainteté. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :