Mercredi 18 octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 10, 1-9
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

 

 

Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Lc 10, 2
C’est aux prêtres, tels de nouveaux prophètes, que revient la tâche, par la parole, les écrits et les œuvres, de
servir de hérauts pour faire connaître ce qui concerne mon divin Fiat ;

 

Le livre du Ciel Tome 25, 13 janvier 1929
 Ma fille, lorsqu’un bienfait est universel et qu’il doit et peut apporter du bien à tous, il est nécessaire que des peuples entiers et sinon tous, au moins une grande partie connaissent le bien qu’ils doivent recevoir et que, par des prières, des soupirs, des désirs et des oeuvres, ils demandent un bien si grand, de telle sorte que le bien qu’ils veulent soit conçu dans leur esprit, leurs soupirs, leurs désirs et leurs oeuvres, et même dans leur coeur ; et c’est
alors que le bien qu’ils attendaient si ardemment leur est accordé. Lorsqu’un bienfait qui doit être reçu est universel, il faut la force d’un peuple pour le demander ; par contre, lorsqu’il est individuel ou local, un seul peut suffire pour l’obtenir. Par conséquent, avant de venir sur terre etd’être conçu dans la Souveraine Reine du Ciel, je peux dire que j’ai été conçu dans l’esprit des prophètes, et j’ai confirmé et donné de la valeur à cette sorte de conception en eux par mes manifestations à propos du temps et de la manière dont je devais venir sur terre pour
racheter l’humanité. Et les prophètes, fidèles exécuteurs de mes manifestations, servaient de hérauts en manifestant aux peuples, par leurs paroles, ce que j’avais manifesté concernant ma venue sur terre ; et en me concevant dans les paroles, ils ont fait courir de bouche en bouche la nouvelle que le Verbe voulait venir sur terre. Ainsi, j’ai été conçu non seulement dans la parole des prophètes, mais aussi dans la parole du peuple de sorte que tous en parlaient, priaient et attendaient avec ardeur le futur Rédempteur. Et lorsque la nouvelle de ma venue sur
terre fut diffusée parmi les peuples, c’est presque un peuple tout entier qui, avec les prophètes à sa tête, pria et attendit dans les larmes et la pénitence et alors seulement, étant comme conçu dans leurs volontés, j’ai permis à la Reine de prendre vie, elle en qui je devais être conçu en réalité afin de faire mon entrée dans un peuple qui avait langui après moi et me désirait depuis quarante siècles. Quel crime les prophètes n’auraient-ils pas commis s’ils avaient caché et gardé pour eux mes manifestations sur ma venue. Ils auraient empêché ma conception dans l’esprit, les prières, les paroles et les oeuvres du peuple condition nécessaire pour que Dieu puisse concéder un bien universel, ma venue sur la terre. Or, ma fille, le Royaume de la Rédemption et le Royaume de mon divin Fiat se tiennent la main, et comme ce dernier est également un bien universel et que, s’ils le veulent, tous peuvent y entrer, il est nécessaire que beaucoup connaissent la nouvelle et que ce Royaume soit conçu dans l’esprit, les paroles, les oeuvres et les coeurs d’un grand nombre afin que, par des prières, des désirs et une sainte vie, ils puissent se disposer à recevoir le Royaume de ma Divine Volonté parmi eux. Si la nouvelle n’est pas divulguée, mes manifestations n’agiront pas comme des hérauts, et les connaissances sur mon divin Fiat ne pourront pas courir de bouche en bouche, formant sa conception dans l’esprit, les prières, les soupirs et les désirs des créatures. Ma
Divine Volonté ne fera pas son entrée triomphante en venant régner sur la terre. Combien il est nécessaire que les connaissances sur mon Fiat soient connues ; non seulement cela, mais que l’on fasse connaître que ma Divine Volonté veut déjà venir parmi les créatures pour régner sur terre comme elle règne au Ciel. Et c’est aux prêtres, tels de nouveaux prophètes, que revient la tâche, par la parole, les écrits et les oeuvres, de servir de hérauts pour faire connaître ce qui concerne mon divin Fiat ; et leur crime ne serait pas moindre que celui des prophètes qui auraient caché ma Rédemption, si ces prêtres ne s’employaient pas autant qu’ils le peuvent à ce qui concerne ma Divine Volonté. Ils seraient cause de ce qu’un bien si grand ne soit ni connu ni reçu par les créatures ; et étouffer
le Royaume de ma Divine Volonté, laisser en suspens un bien si grand qu’il n’en existe pas de pareil n’est-ce pas un crime ? Par conséquent, je te recommande: pour ta part, n’omets rien, et prie pour ceux qui doivent s’employer à faire connaître un bien si grand.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
       Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
       L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
       Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
       Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6